Dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14 avril, des missiles français ont frappé en Syrie, aux côtés des forces britanniques et américaines, des cibles liées à l'armement chimique de Bachar Al-Assad. Il s'agit du premier acte de guerre d'Emmanuel Macron depuis son arrivée à l'Élysée.
"Il est trop tôt pour en tirer des conclusions définitives, mais un espoir demeure que cette opération militaire se révèle positive, estime le journaliste Olivier Mazerolle. Le raid a été limité, très ciblé sur des objectifs syriens. Rien à voir avec l'invasion de l'Irak par George W. Bush contrairement à ce que disent ses détracteurs."
Dans le même temps, le président russe Vladimir Poutine "n'a pas eu la réaction apocalyptique que l'on pouvait redouter", selon le journaliste politique. "Il proteste, mais cela ne va pas plus loin. Pendant le raid, il avait ordonné à ses militaires de rester l'arme au pied, et cela, on le doit pour beaucoup à Emmanuel Macron", poursuit-il.
"(Emmanuel Macron) est resté constamment en contact avec le président russe, fait savoir Olivier Mazerolle. Contrairement à Trump, il évite des déclarations outrancières à son égard. De son côté, Poutine prend acte que la léthargie occidentale est terminée, que les Occidentaux comme lui peuvent montrer leurs muscles. S'il veut conserver l'acquis obtenu en Syrie en devenant incontournable, (Vladimir Poutine) a intérêt à rechercher une solution politique stable qui conforte ses intérêts tout en trouvant l'agrément des Occidentaux."
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte