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Stéphane Bouillon a été nommé nouveau préfet du Rhône et d'Auvergne-Rhône-Alpes
Info RTL INFO RTL - Le successeur du préfet du Rhône et d'Auvergne-Rhône-Alpes, limogé hier, a été nommé en Conseil des ministres ce mercredi 11 octobre.
Stéphane Bouillon a été nommé préfet du Rhône
Crédit : BERTRAND LANGLOIS / AFP
Après l'attentat de Marseille, Gérard Collomb avait promis des "sanctions". Le préfet du Rhône et d'Auvergne-Rhône-Alpes, Henri-Michel Comet, a été débarqué mardi 10 octobre après qu'un rapport a pointé des "dysfonctionnements" ayant conduit à la remise en liberté d'Ahmed Hanachi, un Tunisien de 29 ans. Il avait été interpellé deux jours avant pour vol dans un centre commercial de Lyon et avait été remis en liberté le lendemain, alors qu'il était en situation irrégulière.
Selon nos informations, le successeur du préfet du Rhône et d'Auvergne-Rhône-Alpes a été nommé en Conseil des ministre ce mercredi 11 octobre. Il s'agit de Stéphane Bouillon, préfet de la région PACA. Un haut fonctionnaire d'expérience, indique une source à l'Élysée car le préfet du Rhône est également préfet de la zone défense sud-est. Lyonmag et La Provence rappellent que Stéphane Bouillon a été directeur de cabinet de Claude Guéant au ministère de l'Intérieur
Le limogeage d'Henri-Michel Comet a été décidé par Emmanuel Macron en personne. L'entourage de l'ancien préfet indiquait à l'AFP qu'il avait réagi "avec dignité, solidité et sérénité" à la décision prise par le ministre, "sa pensée allant d'abord aux deux victimes de Marseille". En ce qui concerne la décision prise par le président de la République, "même Gérard Collomb a trouvé ça brutal", raconte un témoin. Mais l'Élysée tient à rassurer : "Ce n'est pas le fait du prince". Un ancien conseiller du ministère de l'Intérieur juge sévèrement ces coups de menton. "Si on avait viré un préfet à chaque action ou tentative d'action terroriste, il n'y aurait plus de préfet", assure-t-il.
À l'antenne de RTL ce mercredi, Laurent Wauquiez affirmait que Henri-Michel Comet est "un bouc-émissaire". Il a ajouté : "Je n'aime pas tellement cette façon d'aborder les choses. On a eu un drame, deux filles qui ont perdu la vie, et on a eu surtout des révélations assez terribles sur les dysfonctionnements de l'appareil d'État. Mais qui peut croire un seul instant que ce soit juste un préfet qui soit en cause ?".
