Manuel Valls l'a réaffirmé, ce vendredi 21 mars, sur Europe 1 : il n'était "pas informé" des écoutes judiciaires visant Nicolas Sarkozy car il "n'avai(t) pas à l'être". "Souffrez que ce gouvernement respecte les règles", a-t-il martelé.
Évoquant la lettre aux Français de Nicolas Sarkozy, le ministre a dit éprouver un "grand malaise" face aux "paroles de division, de confusion", ces "mots violents et outranciers qui traduisent une absence de sérénité et de mesure". "J'ai le sentiment en lisant ce texte que Nicolas Sarkozy, pris par une
forme de rage, veut tout détruire pour se protéger, se protéger de quoi,
je ne le sais pas, c'est à la justice de le dire", a-t-il ajouté.
On ne peut pas comparer la police et la justice françaises à la Stasi.
Manuel Valls, ministre de l'Intérieur
Dans sa tribune, Nicolas Sarkozy a contre-attaqué jeudi dans l'affaire de trafic d'influence dont le soupçonne la justice en s'interrogeant sur "ce qui est fait" du contenu des écoutes qui le visent. Il parle "de principes républicains foulés aux pieds", allant jusqu'à évoquer la Stasi, la police politique de l'ex-Allemagne de l'Est.
"On ne peut pas comparer la France à une dictature, on ne peut pas comparer la police et la justice françaises à la Stasi, on ne peut pas mettre en cause les magistrats", a réagi Manuel Valls. Jeudi soir, lors d'une réunion publique à Grenoble, Manuel Valls avait accusé Nicolas Sarkozy de s'en prendre "au fondement-même de l'État de droit" dans sa tribune.
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