Sarkozy dans "Le Figaro" : "Je fais vendre", se réjouit l'ex-président

Selon le "JDD", l'ancien président de la République est satisfait de l'impact qu'a eu sa tribune publiée dans "Le Figaro" jeudi 20 mars, en réponse aux soupçons dont il fait l'objet.

Nicolas Sarkozy, le 10 mars 2013, à Nice.

Crédit : AFP

Je m'abonne à la newsletter « Politique »

Nicolas Sarkozy est "fier" de son coup médiatique. Sa tribune, publiée dans Le Figaro jeudi 20 mars en réponse à sa mise sur écoute et aux soupçons dont il fait l'objet, a secoué le monde politique. La gauche, notamment, s'est immédiatement indignée du contenu du texte et en particulier de la référence à la Stasi, la police politique de l'ex-Allemagne de l'Est.

"Voilà au moins une tribune que tout le monde aura lue. Il n'y avait plus un Figaro dans les kiosques. Je fais vendre", se serait amusé l'ancien chef de l'État au lendemain de la publication, selon des propos rapportés par le JDD dimanche 23 mars.

Satisfait d'avoir contraint l'exécutif et plusieurs ténors du gouvernement à réagir dans l'urgence, il se félicite aussi de constater que la majorité n'a pas relevé la "moindre exactitude" dans son texte adressé aux Français. "Fier de son coup d'éclat", à en croire le JDD, Nicolas Sarkozy estime avoir pu "remettre l'église au centre du village" à trois jours des élections municipales.

Une intervention fracassante qui, à la satisfaction du principal intéressé, a généré plus de 90.000 mentions "j'aime" sur ses deux pages Facebook officielles (ici et ici). Toujours selon le JDD, Nicolas Sarkozy aurait décidé de lâcher sa "bombe" "sans prévenir aucun élu", à la veille d'un scrutin capital pour la majorité comme pour l'opposition. Une riposte qu'il aurait décidé "seul" mais après en avoir discuté avec son épouse, Carla Bruni-Sarkozy, qui aurait "envisagé d'aller à la télévision elle-même pour défendre son 'mec'", explique l'hebdomadaire.

La rédaction vous recommande