Salon du Bourget : les enfants de plusieurs écoles évacués à cause du bruit des avions

Avec la tenue du Salon international du Bourget, les élèves de plusieurs écoles de Seine-Saint-Denis vont être évacués cette semaine en raison de la forte résonance sonore des avions.

Un Rafale en vol lors du Salon du Bourget en 2019.

Crédit : ERIC PIERMONT / AFP

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Le Salon international du Bourget a ouvert ses portes ce lundi 19 juin en Seine-Saint-Denis. Les bruits des avions résonnent dans les environs de ce traditionnel rendez-vous de l'aéronautique. Et le vacarme peut être difficile à supporter toute la journée. À Dugny, comme dans d'autres communes proches, les élèves vont être évacués le temps de la manifestation.

Toute cette semaine, les enfants vont devoir prendre le car pour quitter leur commune afin d'éviter les nuisances sonores. Pendant plusieurs jours, ils vont ainsi aller au cinéma, visiter des jardins ou des musées, faire de l'équitation ainsi que des sports collectifs. Et pour le repas du midi, ils auront le droit à un pique-nique.

"On va faire du poney", se réjouit notamment une élève d'une école primaire de Dugny. Les enfants n'ont pas vraiment le choix. Lors du passage d'un Rafale à proximité d'une école, les murs tremblent. Dans ces villes, les bruits des voitures ou des camions deviennent inaudibles. Notamment pour les petits, le niveau sonore est en effet trop élevé.

1.600 enfants évacués à Dugny

"Le plus dérangeant, ce sont les Rafales qui [passent] vers 14h. C'est vrai que c'est un petit peu dérangeant, surtout pour les plus petits, à l'heure de la sieste", explique une maman d'élève. Au total, sur la ville de Dugny, 1.600 élèves sont déplacés. Une situation qui demande une certaine organisation. Les équipes de la commune préparent cette évacuation depuis cinq mois. 35 cars sont mobilisés quotidiennement pour assurer le transport des élèves de Dugny.

"Les organisateurs [du Salon du Bourget] versent une indemnité de 250.000 euros qui prend en charge notamment les déplacements en car, qui sont cette année particulièrement coûteux du fait de l'inflation et de la pénurie de chauffeurs", raconte Quentin Gesell, le maire de la ville, qui a lui-même vécu les évacuations quand il était enfant.

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