1 min de lecture

Un technicien licencié après avoir interpellé Christophe Castaner à Rouen ?

Un technicien du son affirme avoir eu, à Rouen le 9 juin, une altercation avec le ministre de l'Intérieur qui aurait conduit à son licenciement.

Christophe Castaner, ministre de l'Intérieur

Crédit : Thomas SAMSON / AFP

Thomas Pierre

Je m'abonne à la newsletter « Politique »

Un technicien du son a-t-il été licencié du fait du ministre de l'intérieur ? C'est du moins ce qu'assure ce technicien à la suite de la venue de Christophe Castaner à l'Armada de Rouen le 9 juin. Relayé sur Facebook par le média "Rouen dans la rue", le témoignage nommé "Bref, j'ai perdu mon travail après avoir dit la vérité à un homme d'Etat", relate une altercation entre cet auto-entrepreneur, sympathisant "gilet jaune", et le ministre. 

"Il y a eu la visite de Castaner dimanche, j’ai pris mon courage à deux mains pour l’interpeller et lui parler, je lui ai dit 'une pensée pour nos éborgnés'", témoigne-t-il. "Je me suis fait virer comme une m**** du poste que j’occupais. C’est un licenciement abusif ! Maintenant je suis fiché S, j’en suis sur! Ce gros b***** m’a fait virer alors que je peine à gagner ma vie habituellement", ajoute le technicien, employé ce jour-là comme sous-traitant de l'agence événementielle Scorpion. 

Le gérant de l'entreprise, Pascal Bovin, confirme l'altercation auprès de nos confrères de France Bleu : "quand le technicien a su que le ministre allait venir, son comportement a changé. Et l'un de mes salariés m'a raconté que le technicien a interpellé directement Christophe Castaner. (...) Il n'a pas été agressif, ni désobligeant, visiblement le ministre ne s'est pas énervé et lui a dit : et pour les CRS, vous y pensez aussi". 

Mais là où le technicien affirme que c'est le ministre de l'Intérieur qui l'a fait remercier, Pascal Bovin explique que c'est bien lui qui a pris cette décision. "Il y a eu une vexation des organisateurs qui ont demandé à nous rencontrer. Mais dès que j'ai appris cette histoire, tout de suite j'ai dit qu'on ne pouvait pas continuer à collaborer avec un sous-traitant qui n'a pas de réserve vis-à-vis de la société pour laquelle il travaille", estime-t-il. Un manquement au "devoir de réserve" qui aurait dès lors conduit à une rupture contractuelle avec le technicien. 

La rédaction vous recommande

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info