Arrivé quatrième du premier tour avec 7% des voix, Éric Zemmour a livré un discours loin d'être consensuel dans la foulée de l'annonce de la réélection d'Emmanuel Macron à la tête du pays. Le candidat de Reconquête a fustigé "la 8e fois que la défaite frappe le nom de Le Pen". "Je voyais cette défaite venir depuis des années et ce n'est vraiment pas de gaieté de cœur que je l'annonçais," a-t-il affirmé.
"Son duel avec Marine Le Pen était présenté comme la revanche de celui de 2017. Mais la revanche annoncée a tourné court", a-t-il déploré. "Cela fait trop longtemps que ceux qui aiment passionnément la France sont vaincus. Cela fait longtemps que ceux qui veulent défendre son identité et mettre un terme à l’immigration sont amèrement déçus un soir d’élection", a-t-il poursuivi.
"Sommes-nous donc condamnés à perdre ? Y-a-t-il une fatalité pour que les idées nationales perdent toutes les élections alors qu'une majorité de notre peuple souhaite ardemment que la France reste la France ?" a-t-il demandé. "Il n'y a pas de fatalité, il y a de quoi espérer", selon lui. Le polémiste appelle désormais à "l'union du bloc national" pour faire face à Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon, "deux blocs", a-t-il dit, "l'un macroniste, l'autre islamo-gauchiste", lors des élections législatives les 12 et 19 juin prochains.
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