VIDÉO - Remaniement : ces nouveaux ministres n'ont pas toujours pensé que du bien de Macron

Franck Riester, Marc Fesneau et Didier Guillaume entrent au gouvernement et vont sans doute devoir faire un nettoyage de leurs comptes Twitter.

Franck Riester, Marc Fesneau, Didier Guillaume

Crédit : AFP

Nouveaux ministres, anciens Tweets

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C'est un art auquel les internautes commencent à être bien rodés : exhumer de vieux tweets. Ce mardi 16 octobre marque l'annonce officielle du nouveau gouvernement d'Édouard Philippe. Ainsi, quatre personnalités politiques quittent l'exécutif, à savoir Stéphane Travert, François Nyssen, Jacques Mézard et Delphine Gény-Stephann.

D'autres font leur entrée, comme Franck Riester (Culture), Marc Fesneau (Relations avec le Parlement) ou encore Didier Guillaume (Agriculture). N'étant pas du même bord politique qu'Emmanuel Macron, ces trois nouveaux ministres n'ont pas hésité à afficher leurs désaccords avec l'actuel président de la République, lors de la campagne de 2017.

Dans des tweets, repérés par LeHuffPost, Didier Guillaume qui remplace Stéphane Travert écrivait ainsi : "Le vainqueur de la primaire fera plus de voix que de personnes aux meetings d'Emmanuel Macron". Autre message : "Après le succès de la primaire de la droite, s'auto-proclamer candidat hors primaire comme Emmanuel Macron est une erreur".

Le vainqueur de la primaire fera plus de voix que de personnes aux meetings d'Emmanuel Macron. #8h30Aphatie
— Didier GUILLAUME (@dguillaume26) 16 janvier 2017

Mais il n'est pas le seul. Marc Fesneau, ministre en charge des Relations avec le Parlement et issu du MoDem, ne mâchait pas ses mots. Il s'était montré très critique envers Emmanuel Macron quant il était ministre de l'Économie, sous François Hollande : "Ce texte n'est pas une révolution. Ce n'est pas la loi Macron qui libérera l'économie".

"@EmmanuelMacron c'est plutôt flou. Sa grande loi, on en retient la libéralisation des bus. C'est pas extraordinaire" #8h30politique
— Franck Riester (@franckriester) 29 octobre 2016

Même constat chez Franck Riester, nouveau ministre de la Culture. En octobre 2016, il écrivait : "Emmanuel Macron c'est plutôt flou. Sa grande loi, on en retient la libéralisation des bus. C'est pas extraordinaire".