Plusieurs responsables politiques, notamment dans le propre camp de Nadine Morano, s'indignent de ses propos sur la France qui serait "un pays de race blanche". Jean-Marie Le Pen, lui, n'est pas choqué.
"Pour avoir énoncé une évidence historique multiséculaire, Mme Nadine Morano subit un feu nourri de critiques, d'autant plus véhémentes qu'elles viennent de son propre camp. Elle peut ainsi mesurer à ses dépens ce que pèse la 'gauchisation des esprits' dans les rangs de l'ex-UMP", estime l'ancien président du Front national dans un communiqué diffusé mardi 29 septembre. "C'est la preuve que les gesticulations droitières des sarkozistes, comme en 2007, ne visent qu'à enfumer les électeurs à deux mois des régionales".
"'Monde blanc' et 'Europe boréale' sont donc désormais des concepts bannis", ajoute l'eurodéputé, dans un parallèle avec sa propre situation. En effet, ces mots, parmi d'autres, prononcés début avril dans un entretien à l'hebdomadaire d'extrême droite Rivarol, lui ont valu son exclusion du parti.
"En le féminisant, un célèbre refrain du chanteur Guy Béart, 'Elle a dit la vérité, elle doit être exécutée', prend tout son sens, que la pauvre Mme Morano aura sans doute le temps de méditer durant la stricte mise en quarantaine que les Républicains lui préparent", juge Jean-Marie Le Pen. "On la plaindrait si nous n'avions pas oublié de qui et de quoi elle est restée complice depuis si longtemps", tacle-t-il.
De son côté, le vice-président du Front national Florian Philippot a dénoncé le "buzz" des candidats à la primaire de la droite pour "exister". Marine Le Pen a jugé pour sa part que Nadine Morano faisait du "gros rouge qui tache".
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