"Quelle Époque !" : François Bayrou, "un gars qui ne perd pas de temps", ironise Philippe Caverivière

Pour sa dernière chronique de l'année dans "Quelle Époque !", sur France 2, Philippe Caverivière s'est attardé sur la politique, en débriefant, dans un premier temps, les débuts de François Bayrou à Matignon. 

"Il est nommé vendredi. Première engueulade : vendredi après-midi. Début du vrai boulot, lundi matin. Première connerie : lundi après-midi", a ironisé l'humoriste, faisant référence à sa présence au conseil municipal de Pau alors que l'archipel de Mayotte a été dévasté par le cyclone Chido. "J'ai envie de dire que c'est un gars qui perd pas de temps", a-t-il plaisanté.

Philippe Caverivière s'est aussi demandé quelle était la bonne manière de prononcer le nom du nouveau Premier ministre. "Le gars est là depuis 73 ans quand même, et on ne sait toujours pas comment il s'appelle. Ça dit quelque chose sur l'impact du bonhomme", a-t-il raillé.

En attendant, le principal intéressé est pressé par Emmanuel Macron afin qu'il constitue son gouvernement le plus vite. "Pour Bayrou, le plus vite possible... On en saura plus l'année prochaine. Rendez-vous en 2025", a conclu Philippe Caverivière.

Sarkozy "aura-t-il assez de chevilles ?"

Le chroniqueur s'est ensuite penché sur le cas de Nicolas Sarkozy, définitivement condamné pour corruption à un an de prison ferme, aménagée en surveillance électronique. Mais Philippe Caverivière souligne que cette condamnation a été prononcée dans l'affaire Paul Bismuth. "Il y a plein d'affaires, donc c'est bien de le préciser", a-t-il ironisé. 

Cependant, il adresse une pensée pour le clan de l'ancien président de la République, qui a encore de quoi s'inquiéter. "Il y a l'affaire Khadafi, l'affaire Bygmalion, le Qatar gate... On se demande s'il aura assez de chevilles. Si ça se passe mal, dans deux ans Nicolas [Sarkozy] aura plus de bracelets qu'une fan de Taylor Swift", a conclu le chroniqueur.