Jeudi 30 janvier, à la veille du Brexit, Jean-Luc Mélenchon s'est exprimé sur Twitter. Le chef de la France Insoumise (LFI) fait un lien direct entre le divorce entre le Royaume-Uni et l'Union Européenne et le fait que les rails britanniques soient de nouveau nationalisés. Pour Jean-Luc Mélenchon, la renationalisation des chemins de fer britanniques serait une conséquence du Brexit.
C'est faux, comme l'a annoncé mercredi, le secrétaire britannique aux Transports, Grant Shapps : le gouvernement reprendra le contrôle des trains opéré par actuellement par Northern. Une opération qui sera effective à partir du 1er mars 2020.
En 2018, le précédent gouvernement conservateur avait retiré une franchise aux exploitants de la ligne Londres-Édimbourg, en attendant que cette même exploitation ne soit attribuée à un nouvel opérateur en 2020.
Depuis la privatisation du rail britannique en 1993, les critiques vont bon train et les problèmes qui découlent de cette opération ont été pris en exemple, notamment lors du débat en France sur l'ouverture à la concurrence de la SNCF en 2018.
Contrairement à ce que dit le leader de LFI, la décision du gouvernement de reprendre le contrôle des lignes exploitées, n'est pas lié au Brexit. Ce choix, est intervenu avant la sortie définitive du Royaume-Uni de l'Union Européenne.
Un tweet qui crée la confusion donc, où Jean-Luc Mélenchon a visiblement voulu rallier "les mécontent de l'Europe" à sa cause. À noter tout de même qu'une nationalisation complète du rail britannique serait impossible car en 2016, les eurodéputés ont voté pour une ouverture à la concurrence du rail en Europe.
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