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Nicolas Sarkozy en prison : 3 détenus en garde à vue après la diffusion d'une vidéo de menaces

Une vidéo montrant des cris et des insultes visant l'ancien président à son arrivée à la prison de la Santé a circulé sur les réseaux sociaux ces dernières heures. Trois détenus de l'établissement ont été placés en garde à vue mercredi. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour menaces de mort.

Vue aérienne de la prison de la Santé à Paris

Crédit : AFP

La rédaction numérique de RTL

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La première journée de Nicolas Sarkozy a la prison de la Santé semble avoir été quelque peu agitée. Trois détenus de l'établissement pénitentiaire ont été placés en garde à vue ce mercredi 22 octobre après "la diffusion sur les réseaux sociaux d'une vidéo, manifestement tournée par un détenu" de l'établissement pénitentiaire "proférant des menaces à l'arrivée dans les locaux de Nicolas Sarkozy", incarcéré mardi, a-t-on appris auprès du parquet.

"Une fouille administrative a été effectuée par l'administration pénitentiaire, au cours de laquelle deux téléphones ont été saisis", a précisé le parquet de Paris, confirmant une information d'Europe 1. "Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour menaces de mort, confiée au 3e district de police judiciaire. Les trois détenus présents dans la cellule ont été placés en garde à vue", a-t-il poursuivi.

L'ancien chef de l'Etat a été condamné le 25 septembre à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs dans le procès libyen. Il a fait appel de la condamnation et est incarcéré depuis mardi à la prison de la Santé, une première dans l'histoire de la République. Nicolas Sarkozy est astreint aux règles carcérales, enfermé dans sa cellule une grande partie de la journée.

Une vidéo qui aurait été captée lors de la première nuit en détention de Nicolas Sarkozy, où l'on entend des cris et insultes visant l'ancien président, circulait mercredi sur les réseaux sociaux.

Marine Le Pen l'a partagée dans la journée sur son compte X, pour marquer sa désapprobation: "Je ne doute pas que certains doivent se réjouir de cette situation. Mais je veux croire que des millions de Français ressentent, comme moi, du dégoût", a commenté la cheffe de file du Rassemblement national.

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