Pour avoir qualifié les chambres à gaz de "détail" de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, Jean-Marie Le Pen a écopé d'une amende de 30.000 euros. Le tribunal correctionnel de Paris l'a déclaré coupable de contestation de crime contre l'humanité et a rejeté l'immunité parlementaire qu'invoquait le cofondateur du parti d'extrême-droite. Une amende qui avait déjà été requise par le parquet en février dernier. Jean-Marie Le Pen a déjà été condamné à deux reprises, au civil, par la justice française pour ces propos, tenus pour la première fois en 1987.
Le 2 avril 2015, Jean-Marie Le Pen avait réitéré ses propos tenus par le passé et qui lui avait déjà valu une condamnation. "Ce que j'ai dit correspondait à ma pensée que les chambres à gaz étaient un détail de l'histoire de la guerre, à moins d'admettre que ce soit la guerre qui soit un détail des chambres à gaz", avait-il déclaré sur BFMTV. "Moi, je parle de choses précises. Je n'ai pas parlé de nombre de morts. J'ai parlé d'un système. J'ai dit que c'était un détail de l'histoire de la guerre", avait insisté l'ancien leader frontiste.
Condamnés par sa fille Marine qui lui a succédé à la tête du Front national, ces propos, entre autres, avaient entraîné la suspension - ensuite annulée par la justice - de Jean-Marie Le Pen du parti qu'il a longtemps incarné, puis son exclusion.
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