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Nicolas Sarkozy à Paris, le 27 mars 2025.
Crédit : Alain JOCARD / AFP
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L’accusation avait réclamé 7 ans de prison et 300.000 euros d’amende dans l'affaire du financement de sa campagne présidentielle de 2007 par Mohamed Kadhafi. Ce jeudi 25 septembre, Nicolas Sarkozy va connaître le jugement du tribunal correctionnel de Paris.
Pour l'ancien chef de l'État, ce procès est comme une maladie : "On a des rendez-vous réguliers, on se bat, on y croit et on finira par la terrasser." La maladie, cette chose qui ronge, avec ses étapes, l'enquête, le procès et le délibéré, ce jeudi 5 septembre. Et demain un probable procès en appel.
"Il n'est ni angoissé, ni nerveux", selon l'entourage et parmi les gens qui ont vu Nicolas Sarkozy ces dernières semaines. "Il s'ennuie quand il n'y a pas d'adversité", s'amuse un proche, qui explique : "On ne voit le vrai Sarko que quand ça tangue". L'un de ses amis proches, Frédéric Péchenard, ne dit pas autre chose.
"Quand les choses vont mal, c'est là où, si j'ose dire, il est le meilleur. Il s'est construit sur des victoires et sur des défaites. Il n'a pas honte de ses cicatrices. Il y a des gens qui estiment qu'ils gagnent toujours. Sarkozy, il a beaucoup gagné mais il a aussi beaucoup perdu, que ce soit d'ailleurs dans sa vie professionnelle, dans sa vie politique, dans sa vie affective. Les choses n'ont jamais été toujours très faciles pour lui", souligne-t-il au micro de RTL.
"Calme", "sang-froid", "pas de fébrilité"... Ce sont les mots qu'on veut distiller dans l'entourage de Nicolas Sarkozy. L'ancien président de la République n'a pas changé son quotidien : une semaine classique, où il reste à Paris. Dans quelques jours, il sera à Annecy devant des patrons. Pas question de bouleverser l'agenda. Si l'entourage rejette cette analogie, c'est un peu comme avant une finale de Coupe du monde, on ne change pas les habitudes pour ne pas dramatiser l'événement et l'enjeu.
Ce procès est une épreuve pour l'ancien chef de l'État. Personne ne le nie dans l'entourage de Nicolas Sarkozy que c'est une épreuve. "On ne va pas faire comme si ce n'en était pas une", admet un proche, "une étape désagréable" pour un autre. Depuis 2011 - et les premières accusations qui proviennent de Libye - Nicolas Sarkozy répète qu'il est innocent.
"On n'a pas le droit de jeter les gens à la boue parce qu'une bande d'assassins, d'escrocs, de menteurs, de manipulateurs, a fait ce qu'ils ont fait", pointait l'ancien maire de Neuilly-sur-Seine au micro de TF1 en 2018.
L'ancien chef de l'État rappelle souvent : "J'ai été au plus haut, je dois en accepter les conséquences". Il n'y a pas une phrase où il remet en cause justice. "Ce n'est pas un combat contre l'institution judiciaire", explique son entourage. Une stratégie opposée à celle de Marine le Pen dans son procès qui, elle, dénonçait une "justice politique".
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