Après la victoire de la droite aux élections départementales des 22 et 29 mars, de nombreuses personnes ont dès maintenant les yeux rivés vers la primaire qui désignera le candidat de la droite à la présidentielle de 2017. Nicolas Sarkozy, président de l'UMP, a même avancé au mardi 7 avril le bureau politique du parti qui était censé acter toutes les modalités de ce scrutin exceptionnel. Dès jeudi 2 avril, de nombreuses conditions du mode de déroulement ont été révélés par RTL, dont les dates des premier et second tour de l'élection qui ont été définies pour les 20 et 27 novembre 2016.
Le vote sera ouvert à tous les électeurs, quel que soit leur appartenance politique, mais de nombreuses questions subsistent. Notamment autour de l'ouverture ou non du scrutin à des candidats du centre, une chose que souhaite Alain Juppé, candidat à la primaire. Après le succès de l'alliance UMP-UDI aux élections départementales, cette ouverture serait donc logique.
Mais le maire de Bordeaux a dévoilé jeudi qu'il avait peur d'un "scrutin bidouillé". "S'il s'agit d'une primaire ouverte à tous les sympathisants de la droite et du centre, j'aurai ma chance. En revanche, si le scrutin est 'bidouillé' pour rééditer le scénario de l'élection du président de l'UMP, cette élection ne sera pas de nature à créer une véritable dynamique. Si la deuxième option prévaut, je me présenterai donc, je l'ai déjà annoncé, au premier tour de l'élection présidentielle en 2017", a prévenu l'ancien Premier ministre.
Autre question épineuse, celle des parrainages. Les candidats pourraient avoir à réunir au moins 250 élus répartis sur au moins 30 départements, dont 25 parlementaires et au moins 2.500 adhérents à jour de cotisation répartis sur 15 fédérations afin de pouvoir se présenter. Des seuils à la portée des ténors du parti comme Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, François Fillon voire Bruno Le Maire, mais qui pourraient s'avérer difficiles à atteindre pour des candidats plus "petits" comme Nathalie Kosciuzko-Morizet, Xavier Bertrand ou Christian Estrosi.
Ces règles sont beaucoup plus strictes que celles définies par le PS lors de la primaire de 2011. Le Parti socialiste avait opté pour une règle dite des 5% : il fallait réunir soit 5% des parlementaires socialistes, soit 5% des membres titulaires du Conseil national, soit 5% des conseillers régionaux et/ou généraux socialistes issus d’au moins 10 départements et 4 régions, soit 5% des maires socialistes des villes de plus de 10.000 habitants.
Alors que pour l'UMP, "ces parrainages représenteraient près de 13% des parlementaires", a annoncé Hervé Mariton au HuffPost, ancien candidat à la présidence du parti.
Nicolas Sarkozy sera théoriquement encore président du parti au moment des primaires mais la question de sa démission éventuelle avant cette élection n'a pas encore été abordée. S'il démissionne, quand doit-il le faire ? Rien de tout cela n'a encore été précisé dans les règlements des primaires qui seront sous la surveillance de Thierry Solère, proche de Bruno Le Maire.
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