Le poids supposé des électeurs de gauche sur l'issue de la primaire de la droite et du centre n'en finit pas de faire parler. "Je ne suis pas candidat à la primaire de la droite, du centre et de la gauche", avait ironisé Nicolas Sarkozy, lundi 3 octobre lors d'un meeting à Reichstett. Dans le viseur de l'ancien chef d'État : ceux qui appellent les électeurs de gauche à voter à la primaire, les accusant le "parjure".
François Fillon a répliqué, mercredi 5 octobre, jugeant pour sa part qu'il n'y avait "pas de peuple de gauche, ni de peuple de droite". "Si on est gaulliste, on considère qu'il y a un peuple français [...] On n'a pas des hommes et des femmes qui sont génétiquement à gauche et génétiquement à droite [...] Que tous viennent" voter les 20 et 27 novembre, a lancé le député de Paris lors de l'émission Question d'infos sur LCP. Une réponse directe à Nicolas Sarkozy, qui avait attaqué Alain Juppé, en lançant : "Si on est de gauche, c'est qu'on ne partage pas les valeurs de la droite et du centre. Donc on appelle des gens à venir signer une charte dont ils ne croient pas un mot. Ça s'appelle quoi ? Du mensonge et de la déloyauté."
"C'est une analyse un peu étrange de la part d'un président de la République qui a fait rentrer des socialistes au gouvernement", a raillé l'ancien sénateur de la Sarthe, qui pour sa part "ne conteste pas le fait que des hommes et des femmes qui pensent différemment puissent venir participer à la primaire de la droite et du centre". Relancé sur ses propos, il a martelé : "Bien sûr que tous viennent parce que, plus il y aura d'électeurs à cette primaire plus le candidat qui porte les valeurs de la droite et du centre pourra bénéficier d'une forte légitimité dans la mise en oeuvre des réformes."
François Fillon a également fustigé le programme "tourné vers le passé" et "erratique" de celui qui était président de Les Républicains jusqu'au 23 août 2016. Celui d'Alain Juppé ? "Un programme très prudent", quand la France a besoin d'aller vite et de provoquer une forme de choc pour redonner confiance aux Français". Quant aux sondages qui le laissent loin de ce duo de tête ? "Partout, c'est moi qui mobilise le plus, je suis presque toujours devant Nicolas Sarkozy et Alain Juppé" sur le terrain, a-t-il souligné, en mettant aussi en avant ses nombreux soutiens parlementaires.
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