À quatre jours de son premier grand meeting parisien, Valérie Pécresse vient d'être lâchée par Éric Woerth. L'ancien ministre de Nicolas Sarkozy a annoncé son soutien à Emmanuel Macron et a foudroyé la candidate Les Républicains à la présidentielle dans les colonnes du Parisien : "Je n'adhère pas au discours de LR", a-t-il déclaré, évoquant une vision de la France "recroquevillée sur elle-même."
Pascal Praud a commenté cette défection dans Les Auditeurs ont la parole ce jeudi 10 février. "Vous n'échapperez pas à une recomposition car vous mettez dans le parti des gens qui ont des divergences profondes et c'est tout le souci", analyse-t-il.
Gérard, auditeur de l'émission, a lui aussi réagi : "J'étais un électeur des LR. S'ils faisaient ce qu'ils disaient pour de bon, on ne serait pas partis. Rien n'est figé dans le temps. Il y a un clivage qui se fait entre les progressistes et les conservateurs. Il y a les centristes avec Pécresse et la vraie droite, la droite de Sarkozy."
Et Pascal Praud de répondre à ce point de vue : "Vous avez 100% raison, vous êtes excellent sur votre analyse. C'est les progressistes contre les conservateurs, c'est ça cette élection."
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