Présidentielle 2022 : l'opposition vent debout après l'allocution d'Emmanuel Macron

C'est le quasi-candidat du jour. Un tiers de Covid, deux tiers de "bilan et perspectives", avec les contours d'une réforme des retraites pour un second quinquennat. Message à la droite "ne vous inquiétez je veux vraiment la faire et une réforme comme vous aimez" : en repoussant l'âge légal de départ. Emmanuel Macron annonce aussi la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, et il y avait quasiment un slogan affiché à l'écran : "croire en la France". L'opposition n'a pas dû apprécier. 

Droite, gauche, extrême-droite, écolos n'ont même pas attendu la fin pour dégainer des tweets courroucés. Marine Le Pen : "La troisième dose n’aura donc été qu’une excuse pour faire un discours de campagne". "Il mélange les genres d'une manière anormale", attaque Jean-Luc Mélenchon. Communistes et socialistes l'accusent de s'inviter à la primaire des républicains, pendant que LR dénonce "une demi-heure de meeting électoral en direct sur toutes les chaînes". 

Et la Macronie alors ? Les soutiens du président étaient contents de l'opération mardi soir. Agacer l'opposition n'est pas pour leur déplaire. Depuis quelques semaines, la majorité s'inquiétait que le président n'imprime pas, qu'il ne dicte plus l'agenda. On a eu une piqûre de rappel mardi soir : Emmanuel Macron est là et il se prépare. "Il invente le candidat subliminal", s'amuse un pilier de la majorité, même si on est au delà du subliminal là. Un autre veut croire qu'il est "le seul à prendre de l'oxygène à Éric Zemmour", pas candidat non plus. 

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21/10/2023 à 19:32 - 31s