Et de trois. Jean-Luc Mélenchon souhaite être candidat à l'élection présidentielle de 2022. Une troisième candidature donc pour le leader de la France insoumise âgé de 69 ans, après les campagnes de 2012 et 2017. Le président du groupe la France insoumise à l'Assemblée "propose" sa "candidature". "Mais", l'élu insiste sur le fait que celle-ci doit être "une investiture populaire".
"Je serai candidat définitivement, si et seulement si j’ai reçu 150.000 signatures de parrainages (...) Je commence à populariser cette idée que les citoyens peuvent désigner leur chef de l’Etat et l’investir", a-t-il déclaré lors du Journal Télévisé de TF1. Jean-Luc Mélenchon a aussi indiqué "avoir un programme" et "une équipe prête à gouverner". "2022, c'est le moment de changer", précise-t-il, laissant entrevoir ainsi l'axe de sa campagne présidentielle.
Le candidat a aussi mis en avant son expérience des campagnes électorales : "Je suis un pôle de stabilité", a-t-il déclaré. Et d'ajouter avec un lyrisme qui fait le secret de ses discours : "Quand tout va mal et que cela semble nuit noire, il faut allumer une lumière pour qu'on se dise qu'il y a un bout du tunnel".
Comment va se dérouler la procédure d'investiture ? Sans entrer dans les détails, Jean-Luc Mélenchon a renvoyé les électeurs à une plateforme numérique "Nous sommes pour" qui permettra de recueillir les signatures.
Le leader de la France insoumise a expliqué sur son compte Twitter que "le chiffre de 150.000 signatures est issu d'une proposition de loi que j'ai déposée à l'Assemblée nationale. L'idée est de donner ce pouvoir aux citoyens alors qu'il n'est pour l'instant réservé qu'aux élus". Avec cette idée "d'investiture populaire", Jean-Luc Mélenchon reprend les bases de sa campagne présidentielle de 2017, centrée sur la constitution d'une VIème République.
A noter que "ce seuil de 150.000 parrainages citoyens est celui qui avait été retenu par la Commission sur la rénovation et la déontologie de la vie publique, présidée par Lionel Jospin et mise en place en 2012 par François Hollande", souligne Le Monde.
Le gouvernement n'a pas planifié et donc c'est la pagaille
Jean-Luc Mélenchon
A dix-huit mois de l'échéance présidentielle, le député LFI des Bouches-du-Rhône a pris un peu de retard sur le calendrier qu'il s'était fixé : Jean-Luc Mélenchon devait initialement communiquer sa décision en octobre. "Il y a eu le reconfinement, les attaques terroristes... Vous imaginez Mélenchon ou qui que ce soit d'autre évoquer la présidentielle dans un tel contexte", indiquait un insoumis dans Le Parisien.
Le coronavirus s'impose dans cette campagne présidentielle et sera donc l'un des axes principaux de la campagne présidentielle à venir. Un sujet dont Jean-Luc Mélenchon s'est saisi au moment de sa déclaration de candidature. "On ne va pas laisser la France confinée pendant des années, notre société va s'effondrer si on la met en prison (...) Le gouvernement n'a pas planifié et donc c'est la pagaille", a-t-il déclaré.
Union avec la gauche ? Alliance avec les Verts ? Reste à savoir quelle stratégie le tribun a choisi de mettre en place pour la présidentielle de 2022. Selon un député insoumis cité par l'AFP, la clé de l'élection se trouve dans le vote abstentionniste : "Jean-Luc sera à nouveau un candidat qui se veut populaire, apportant des solutions aux crises sociale, écologique et démocratique".
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