Éric Zemmour n'est toujours pas candidat officiellement et il connait quelques revers ces derniers jours. Après sa percée fulgurante dans les sondages, la pré-campagne du presque candidat patine. Il n'a pas été le bienvenu à Londres ou à Genève et les courbes d'intention stagnent. Dans le camp Zemmour c'est clair, l'euphorie est retombée.
Personne ne le nie, il y a un "faux plat", un "creux", un "plateau". Pas de quoi s'inquiéter, jurent ses soutiens mais oui, il faut relancer la machine à gagner. Pour continuer l'épopée, l'entourage Zemmour mise tout sur l'annonce de sa candidature prévue début décembre et censée poursuivre la conquête. Sauf que le jeu du faux suspense a lassé jusque dans son camp.
Le polémiste aurait-il trop attendu ? "Oui, répond l'un de ses soutiens, maintenant il est obligé de frapper un grand coup car il a déjà épuisé une partie de son capital médiatique". D'autant que ce moment de flottement délie les langues et on entend désormais quelques critiques en interne ici ou là.
L'organigramme qui ne vient toujours pas, le manque de programme sur le social, mais aussi l'omniprésence de la directrice de campagne Sarah Knafo... Un soutien se lâche : "Si la tour de contrôle se déplace partout avec l'avion, au bout d'un moment on risque le crash".
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