Présidence des Républicains : Bruno Retailleau “va directement vers la candidature à la présidentielle", estime Robert Ménard sur RTL

Dimanche, Bruno Retailleau a été élu à la tête des Républicains avec 74,3% des voix. Une victoire triomphale à laquelle réagit Robert Ménard, sur RTL.

Robert Ménard, le maire de Béziers, le 18 février 2025.

Crédit : Sylvain THOMAS / AFP

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Bruno Retailleau sera-t-il le candidat naturel de la droite en 2027 ? La question est dans toutes les bouches alors que le ministre de l'Intérieur a été élu largement face à Laurent Wauquiez, dimanche 18 mai, à la tête des Républicains.

Pour Robert Ménard, invité de RTL ce lundi 19 mai, cette élection est un "plébiscite" qui ne laisse aucun doute : "Bruno Retailleau va directement vers la candidature à la présidentielle. [...] Il a une autoroute devant lui." Un succès qui s'explique, selon le maire de Béziers, par le fait que "c'est quelqu'un qui n'a jamais changé d'avis".

"Dans l'opposition, quand il était le patron du groupe LR au Sénat, il disait un certain nombre de choses. Il dit exactement la même chose alors qu'il est ministre. Et ça, c'est incroyable. C'est rarissime, même sur des sujets difficiles", précise-t-il.

"Une forme de Sarkomélancolie"

Autre atout pour le ministre de l'Intérieur, avancé par Robert Ménard : "Il a en charge l'immigration et la sécurité. Et là-dessus, deux tiers des Français ont des positions dures, qu'il incarne parfaitement."

De son côté, Anne-Charlène Bézina, politologue et spécialiste de la Constitution, invitée de RTL, estime que "le vent a tourné" à droite. "C'est une victoire sans appel et cela aura surtout des implications aussi sur l'organisation interne. Bruno Retailleau va pouvoir surfer sur une véritable présidence des LR. [...] Ce qui va sûrement poser des problèmes à Laurent Wauquiez pour son avenir présidentiel."

Selon elle, le ministre de l'Intérieur incarne une "forme de Sarkomélancolie". Une analyse partagée par le maire de Béziers qui observe que Retailleau "n'a pas honte de ce qu'il est" et "renoue avec une droite plutôt régalienne qu'on a pu appeler le courant de la droite catholique".

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