À l'heure où l'après Jean-Luc Mélenchon se prépare pour La France insoumise (LFI), François Ruffin avance ses pions pour 2027. Dans L’Obs, cette semaine, il déclare que "la gauche doit gagner dans cinq ans". Selon le député Alexis Corbière, "il pense à 2027".
Et pour sa candidature, le député LFI de la Somme mise sur un recentrage. LFI "est un mouvement qui a un pouvoir extrêmement centralisé", a-t-il assuré à France Inter-France Télévisions-Le Monde dimanche. "Je préconise de changer les choses par le bas" afin "qu'on puisse faire vivre la démocratie, la stimuler par le bas" et "par le haut, il faut une ouverture, qu'il y ait une diversité des opinions, que la divergence ne soit pas perçue comme une nuisance."
Mais cette volonté peine à convaincre. "En termes de recentrage, il y a beaucoup de marge", estime l'éditorialiste Bruno Jeudy sur RTL, jeudi 10 novembre. Il rappelle que le 2 décembre 2018, le "sans culotte Ruffin" avait dit qu'Emmanuel Macron n'était pas légitime et qu'il devait partir. "On était quand même limite. Et tout au long de ce premier mandat, il va aller provoquer Emmanuel Macron dans une joute politique", assène Bruno Jeudy.
"Le recentrage de Ruffin, je n'y crois pas du tout", abonde Alice Coffin, journaliste et militante féministe, à l'antenne de RTL. Sa candidature "pose la question de quelles alliances possibles" car "c'est une personnalité de gauche qui se construit au-delà de son parti et du mouvement", appuie-t-elle, estimant que "c'est la bonne méthode pour percer dans un champ médiatique."
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