1 min de lecture

PMA : Benjamin Griveaux qualifie d'"insupportables" les propos d'Agnès Thill

Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a réagi ce mardi 22 janvier sur Twitter aux propos de la députée La République en Marche de l'Oise, Agnès Thill, sur l'ouverture de la PMA à toutes les femmes.

Benjamin Griveaux, le 7 novembre 2018

Crédit : Ludovic MARIN / POOL / AFP

Arièle Bonte

Je m'abonne à la newsletter « Politique »

Des paroles "insupportables et méprisantes". Benjamin Griveaux s'en est pris publiquement à la députée La République en Marche de l'Oise, Agnès Thill, dans un message publié sur Twitter ce mardi 22 janvier. Le porte-parole du gouvernement ne tolère pas que l'élue compare les mamans et les enfants à des "médicaments" dans une vidéo publiée par le site de Oise Hebdo.  

"Ces mots blessent des familles et viennent nourrir tous les préjugés ignobles que je continuerai à combattre inlassablement", a ajouté Benjamin Griveaux avant de conclure : "Effectivement, ça suffit". 

Dans cette vidéo dans laquelle elle réagit à de précédents propos ayant également fait polémique, Agnès Thill revient sur la question de l'ouverture de la PMA à toutes les femmes (célibataires et lesbiennes) : "On entend le désir des mères, des femmes qui veulent un enfant. On entend leur souffrance mais est-ce qu'on entend la souffrance des enfants privés de père ?", interroge-t-elle dans cette vidéo.

Est-ce que la médecine a vocation à répondre à une envie ?

Agnès Thill, députée REM de l'Oise

Elle ajoute à propos des femmes désirant un enfant : "Est-ce que la médecine a vocation à répondre à une envie ? Un enfant n'est pas un médicament, c'est un être humain. Elle souffre, je l'entends bien mais si un drogué souffre, on lui donne de la drogue ? Est-ce que je lui donne un médicament, un enfant, parce qu'elle souffre ?"

À lire aussi

Sur Twitter, la séquence a également choqué l'association des familles homoparentales. "Quand Agnès Thill oublie que des enfants français conçus par PMA à l'étranger de mères célibataires existent déjà et compare ces femmes à des droguées en manque !", s'est ainsi indignée l'association. 

La rédaction vous recommande
À écouter aussi

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info