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Passe vaccinal : l'examen du texte suspendu après les déclarations de Macron sur les non-vaccinés

Le président de la séance a estimé que "les conditions d'un travail serein" n'étaient pas réunies et a annoncé une reprise du débat ce mercredi à 15h.

L'Assemblée Nationale (illustration)

Crédit : Christophe ARCHAMBAULT / AFP

Romain Giraud & AFP

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L'examen du projet de loi sur le passe vaccinal a été de nouveau suspendu en pleine nuit ce mercredi en raison du chaos provoqué dans l'hémicycle par les propos du président Emmanuel Macron disant vouloir "emmerder" les non-vaccinés. "Les conditions d'un travail serein ne sont pas réunies", a déclaré le président de séance, Marc Le Fur, en annonçant que les débats reprendraient mercredi à 15h.


Pour rappel, Emmanuel Macron a déclaré mardi, dans un entretien au Parisien, être décidé à "emmerder" les non-vaccinés "jusqu'au bout" en "limitant pour eux, autant que possible, l’accès aux activités de la vie sociale".

"Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie", a affirmé le chef de l'Etat. "La quasi-totalité des gens, plus de 90 %, ont adhéré" à la vaccination et "c’est une toute petite minorité qui est réfractaire", a-t-il ajouté.

Un hémicycle survolté

Ces propos ont à nouveau fait tanguer l'Assemblée nationale, dont les débats s'étaient pourtant assagis mardi en fin de journée. Le député communiste Fabien Roussel, candidat à l'Elysée, s'est interrogé sur "les intentions réelles du gouvernement". Le projet de loi sur le pass sanitaire "est-il un texte pour plus emmerder?, ou moins emmerder?" les Français, a-t-il lancé.

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"Un président ne peut pas tenir les propos qui ont été tenus", a lancé de son côté Christian Jacob, président des Républicains. "Je ne peux pas cautionner un texte qui vise à emmerder les Français", a-t-il ajouté dans un hémicycle survolté, au milieu d'appels à ce que le Premier ministre Jean Castex vienne s'expliquer sur la ligne de l'exécutif.

Le ministre de la Santé Olivier Véran a répliqué au milieu du vacarme que "le mal qui ronge notre pays, c'est une vaccination qui bien qu'importante, reste insufisante", avec des "millions" de non-vaccinés

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