"Et si vous l'aviez laissé vivre ?" : ce message, ouvertement anti-avortement, a été découvert par les utilisateurs des vélos en libre-service de Paris. Dans la nuit du mercredi 24 au jeudi 25 mai, le collectif Les Survivants a placardé en masse ces autocollants, mettant en scène un schéma d'un fœtus grandissant progressivement jusqu'à devenir un jeune enfant roulant à vélo.
Sur leur site, le collectif a publié un communiqué afin de justifier cette action envahissante et non autorisée par Vélib' Métropole. "Vous qui prenez ce Velib’, ne vous souvenez-vous pas de toutes ces fois où, comme l’enfant qui apprend à faire du vélo, vous avez osé l’aventure ?", indique le communiqué. Les représentants du mouvement revendiquent par ce geste leur opposition la proposition de loi visant à inscrire l'avortement dans la Constitution.
Sur Twitter, les usagers et les passants ont dénoncé cette atteinte au "droit fondamental des femmes" comme étant "inacceptable" et dénoncent une propagande de culpabilisation. Dans un tweet, le Syndicat Autolib Vélib Métropole et Smovengo prestataire de Velib’ ont déclaré condamner "avec la plus grande fermeté la pose sauvage sur les Velib’ d’autocollants" et précise que "cette campagne d’affichage n’a jamais été autorisée". De plus, Vélib' annoncé qu'une action en justice devrait être engagée.
Compte tenu de l'ampleur de cette pose sauvage et du nombre de vélos et de leur circulation, l'entreprise a invité les cyclistes à retirer eux-mêmes les autocollants.
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