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Paris : nouveaux Vélib', nouveau fiasco ?

Aujourd'hui, 1.100 stations sont opérationnelles dans la capitale, alors que Smovengo avait pour objectif de déployer 1.400 stations avant mars 2018.

Des Vélib' à Paris.
Des Vélib' à Paris.
Crédit : GUILLAUME SOUVANT / AFP
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De nouveaux vélos devaient remplacer, sans encombre, les Vélib's. Mais leur mise en place s'est fait attendre et le dispositif complet n'est toujours pas en place, un an après la fin des premiers Vélib's, comme le relève Le Monde.

À l'origine, le contrat était détenu par JCDecaux. Depuis 2017, le prestataire des Vélib's est la société Smovengo, qui doit déployer ses propres vélos dans la capitale, sans récupérer les anciens. La promesse initiale de Smovengo était celle d'installer à son tour 1.400 stations avant mars 2018.  


Sauf que les Vélib's de Smovengo sont arrivés tardivement, le 1er janvier 2018, alors même que s'arrêtait le service de JCDecaux. Au même moment, seulement 60 stations environ avaient été remplacées. Trop peu pour couvrir la capitale. Et le développement ne s'est pas fait aussi vite que prévu : à la fin du mois de mars 2018, seules 500 stations étaient opérationnelles. 

De nombreux problèmes techniques

Un an après le lancement des nouveaux vélos parisiens, 1.100 stations sont disponibles dans la capitale. Désormais, Smovengo assure que l'ensemble des stations seront bel et bien mises en place avant la fin du premier trimestre 2019. 

Non seulement les nouveaux vélos ont mis du temps à se déployer dans la ville, mais de nombreux couacs techniques ont également entachés le lancement du service Smovengo. Des batteries non fonctionnelles, des vélos bloqués sur leur attache, des vélos électriques non chargés... 

À cela s'est ajoutée une grève des salariés en avril 2018, qui a considérablement paralysé l'avancement du projet. Les grévistes protestaient contre leurs conditions de travail et leur rémunération jugée trop faible. Certains de ces employés viennent de JCDecaux et ont souffert de leur transfert chez Smovengo. Une partie des grévistes a par ailleurs été licenciée

Pour se défendre, Smovengo a accusé JCDecaux de saboter le lancement de ses vélos, en ralentissant le rythme de la désinstallation des stations. De son côté, JCDecaux a déposé plusieurs recours contre l'appel d'offre gagné par Smovengo, mais aucun n'a abouti. 

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