Orages en Corse : "Quand on a pris la tempête, c'était apocalyptique", témoigne Fabien Roussel

Les orages d'une violence exceptionnelle la semaine dernière en Corse ont déclenché une polémique : aurait-on pu les anticiper ? Le Conseil exécutif de Corse réclame que toutes les leçons soient tirées. Gérald Darmanin a promis une enquête, la responsabilité de Météo France est pointée également. Le bilan, lui, est extrêmement lourd, on le rappelle : cinq personnes ont été tuées après que la tempête a ravagé l'île jeudi matin, avec des vents de plus de 200 km/h. 

Et alors qu'on accuse souvent les politiques de ne pas être sur le terrain, Fabien Roussel, le patron du Parti communiste, lui, a vu la tempête de près. Il faisait de la randonnée sur les fameux sentiers du GR20. Secoué par ce qu'il a vécu, il appelle le gouvernement à agir vite et fort. "Quand on a pris la tempête, c'était apocalyptique. On a rejoint notre camping et c'est là où on a vu les dégâts, on a entendu les morts. Moi, ça fait 20 ans que je viens au camping au même endroit. On n'a jamais vécu ça en 20 ans", dit-il. 

"Il est là le réchauffement climatique, et ça appelle aujourd'hui à prendre des mesures de protection des personnes et de prévention parce que Météo France ou des instituts de prévision ne pourront pas prédire ce qui va se passer en terme d'événements climatiques. Si le réchauffement climatique est là, il faut tout faire pour que ça ne s'aggrave pas. Moi, j'appelle à des investissements massifs et urgents. L'été que nous venons de vivre est un été particulièrement éprouvant, douloureux et qui doit vraiment appeler le gouvernement notamment, l'Europe, à faire des investissements massifs pour que ça n'empire pas", insiste-t-il.