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VIDÉOS - "On n'est pas couché" : ce qu'il faut retenir de l'intervention de Christiane Taubira

L’ancienne garde des Sceaux était l'invitée de Laurent Ruquier. Elle est revenue sur les raisons de son départ et a salué l’attitude de François Hollande lors des événements de novembre 2015.

Christiane Taubira sur le plateau d'ONPC samedi 6 février
Christiane Taubira sur le plateau d'ONPC samedi 6 février
Crédit : Capture France 2
Emeline Le Naour

Pour sa première émission télévisée depuis son départ du gouvernement, Christiane Taubira n'a rien perdu de son éloquence ni de sa liberté de parole. Dans le fauteuil de Laurent Ruquier l'ex-ministre de la Justice a tenu à revenir sur sa démission du gouvernement, les raisons qui l'ont poussées à écrire son livre Murmures à la jeunesse et la bonne gestion de François Hollande durant les attentats de Paris. 

La déchéance de nationalité inacceptable

Concernant ce sujet brûlant responsable de son départ, Christiane Taubira a déclaré : "Il ne faut pas abîmer notre Constitution. Je pense que la gauche n'a pas à assumer une telle responsabilité. Je souhaite l'échec de cette disposition" a-t-elle martelé face caméra. 

L'ex-ministre est également revenue sur l'écriture de son livre. "J'ai décidé d'écrire pour me clarifier les idées. Et au fur-et-à mesure je me suis dit que c'était une parole qui devait être partagée. Je ne suis pas sûre d'avoir raison. Mais j'ai beau retourné le sujet dans tous les sens, je suis absolument sûre que ce qui se passe n'est pas acceptable". 

Manuel Valls étranger à sa démission

Souhaitant certainement couper court aux rumeurs qui font du Premier ministre le responsable de sa démission, Christiane Taubira a déclaré : “J’étais libre au gouvernement." D'ailleurs elle l'affirme, ses rapports avec Manuel Valls ne seraient pas si mauvais : "il n’y a jamais eu de guerre entre moi et Manuel Valls" avant de préciser : "nos oppositions sont connues, il n’y a pas de mystère. En démocratie, dans un gouvernement, quand il y a un désaccord, il y a un arbitrage. Le Président a arbitré à plusieurs reprises."

Christiane Taubira a qualifié sa démission de "décision lourde." À Léa Salamé et Yann Moix qui s’interrogeaient de ne pas l'avoir vu quitter le gouvernement plus tôt, elle a répondu : "On ne part pas dans le vacarme. Je ne voulais pas permettre la moindre ambiguïté sur les raisons de mon départ", faisant référence aux pressions exercées par l'opposition. 

Fidèle à François Hollande

Si Christiane Taubira est en désaccord politique avec François Hollande, l'ex ministre s'est pourtant abstenue de toute critique envers le chef de l'État. Elle témoigne d'un respect de la fonction et est admirative de la façon dont les événement de janvier et novembre 2015 ont été gérés en déclarant : "Je ne porte pas de jugement sur le président de la République. Lorsque le pays est dans le doute, nous avons besoin d'institution forte." 

Christiane Taubira a d'ailleurs salué les "comportements et les mots" de François Hollande pendant les attentats : "j'ai eu des frissons de penser que ce puisse-t-être un autre président à ce moment là". Interrogée sur le candidat qu'elle soutiendra en 2017, elle coupe court : "ce n'est pas le sujet". "Cette fixation sur la personne. Ce n'est pas ça la gauche. La gauche c'est le débat", a-t-elle lancé, dénonçant le "bonapartisme" ambiant en France. 

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