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Nicolas Sarkozy : pourquoi se surnomme-t-il la "tour Eiffel" ?

L'ancien président de la République a donné dans "Le Point" un long entretien dans lequel il aborde de nombreux sujets allant de l'Europe à l'Islam, en passant par la démographie ou Emmanuel Macron.

Nicolas Sarkoy lors d'un meeting en 2015

Crédit : Thibault Camus/AP/SIPA

Amandine Bégot & Arièle Bonte

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"La tour Eiffel", c'est le petit surnom que s'est trouvé Nicolas Sarkozy. L'ancien président s'est en effet félicité dans Le Point, sans ironie, d'être encore et toujours "une attraction pour la classe politique", y compris pour les jeunes députés et pour les ministres macronistes. Ces derniers se bousculent dans son bureau, a-t-il affirmé dans ce grand entretien de quinze pages accordé à l'hebdomadaire français. 

L’occasion pour l'ancien président d'aborder de nombreux sujets allant de l'Europe au leadership en passant par l'Orient, la démographie, les migrants ou encore l'Islam. "Il se pose en vieux sage portant sur le monde un regard distant", écrit Le Point.

Ce "vieux sage" refuse cependant de pointer du doigt l'élection au Brésil de Jair Bolsonaro,
de fustiger les Hongrois qui ont porté au pouvoir Viktor Orbán ou encore de dénoncer l'Italie de Matteo Salvini.

"Il est dangereux de s’inscrire en donneur de leçon", a affirmé Nicolas Sarkozy. "Le seul chemin acceptable", selon lui, est "d'arrêter de parler de populisme et de comprendre la colère ou la frustration des peuples pour la transformer en énergies positives". 

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