En Direct
1 min de lecture
Nicolas Sarkozy, le 27 novembre, à Nîmes. (archives)
Crédit : PASCAL GUYOT / AFP
Je m'abonne à la newsletter « Politique »
Nicolas Sarkozy est-il à l'étroit dans le costume de simple chef de parti ? Même ses amis proches ne le reconnaissent plus. "Qu'arrive-t-il à Nicolas Sarkozy ?", "où est passé le leader massimo" s'interroge un ancien ministre qui se souvient du "Sarko" version 2004, lorsqu'il prend l'UMP pour la première fois. C'était "Napoléon après Austerlitz", imbattable. Aujourd'hui, c'est plutôt Napoléon, après l’île d'Elbe, laborieux. "La magie n'opère plus", explique un député qui l'a pourtant soutenu l'automne dernier. "On a l'impression qu'il ne sait pas très bien ce qu'il doit faire", confie-t-il.
C'était un chef transgressif. Aujourd'hui, c'est Manuel Valls qui occupe le créneau. "Le problème, depuis qu'il a repris l'UMP, c'est qu'il a les mains dedans. Il doit tout gérer", analyse un cadre du parti. Pourtant, il le savait : "Un parti c'est un ventilateur à merde", ironisait souvent Nicolas Sarkozy en référence aux querelles d'investiture et aux batailles d’ego.
Lui qui avait l'habitude de parcourir le monde, fait désormais des réunions pour vérifier si les adhérents de l'Ardèche sont à jour de cotisations. Le contraste est féroce. Pourtant, ce fidèle parmi les fidèles veut y croire. "Il ne lui manque qu'un succès électoral, pour retrouver l'étoffe d'un patron". Une victoire aux départementales en mars prochain représenterait alors une formidable bouée de sauvetage.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte