Nicolas Sarkozy : "Je m'ennuie sur le plat, il faut que ça grimpe"

On le savait grand amateur de vélo, Nicolas Sarkozy le confirme dans l'interview publiée dans Le Parisien Magazine, vendredi 17 juillet. Une passion qu'il raconte en profondeur alors que le Tour de France, mené très largement par le maillot jaune Christopher Froome, se déroule jusqu'au 26 juillet.

Tandis que les suspicions de dopage contre ce dernier prennent de l'ampleur, l'ancien président de la République est confiant dans l’honnêteté des coureurs - l'interview a été réalisée le 8 juillet : "J'aime le vélo et les coureurs. Je ne comprends pas pourquoi on s'acharne sur eux avec une telle méchanceté et une telle cruauté".

On savait depuis longtemps que les coureurs ne roulaient pas à l'eau claire

Nicolas Sarkozy

S'il veut croire que le Tour est propre, faisant remarquer que le cyclisme est le sport le plus contrôlé, il n'est pas dupe. "Le dopage est bien sur inacceptable et il aurait fallu le combattre dès 1967 : cette année-là, quand Simpson meurt, on a compris. Même si l'on savait depuis longtemps que les coureurs ne roulaient pas à l'eau claire", résume Nicolas Sarkozy.

Un passionné de vélo fier de ses performances

En plus de regarder, l'ancien président pratique. Et celui qui fait cinq sorties par semaine pour 3.000 kilomètres par an en est fier. "Quand je suis en vacances dans le Haut-Var, tous les matins, je fais 60 kilomètres et je franchis deux ou trois cols", raconte-t-il. Un rythme qui lui permet de distancer largement ses fils. "Mon fils Jean vient parfois avec moi. C'est le seul de mes enfants qui m'accompagne, les autres trouvent qu'il est trop dur de me suivre", assure-t-il.

La seule chose qui peut m'en empêcher, c'est le vent

Nicolas Sarkozy

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Une pratique du vélo qui semble en effet être intensive. "La seule chose qui peut m'en empêcher, c'est le vent", résume le président des Républicains. Un chef de parti qui aime tout particulièrement les montées. Ce qui le fait vibrer ? "La souffrance, la compétition, la beauté. J'aime la montagne. À vélo, je ne fais pas de sorties en plaine. Je m'ennuie sur le plat, il faut que ça grimpe".

Sa passion remonte en fait à son enfance. À 13 ans, en 1968, il découvre pour la première fois le Tour de France. "Chaque jour je descendais au café La Plaisance, je commandais une orange pressée et je regardais, sur l'écran accroché au mur l'arrivée de l'étape", se souvient-il. S'en sont suivies de longues heures passées à regarder le Tour devant la télévision, de nombreux autographes obtenus et l'achat d'un premier vélo à 14 ans.

Un homme politique intéressé par de nombreux sports

Nicolas Sarkozy est un grand amateur de sports. Il est régulièrement photographié en pleine séance de footing et a même soutenu en vidéo les marathoniens lors de le 39ème édition du marathon de Paris le 12 avril dernier. "Je cours tous les jours. Un marathon par semaine, ça va. Un marathon d'un seul coup... Je ne suis pas comme vous. Je n'ai pas votre force et votre énergie", avait-il lancé.

Le football fait aussi parti des sports qu'il apprécie. Il est très régulièrement au Parc des Princes pour assister aux matchs du Paris Saint Germain.