Nicolas Sarkozy s'est rendu à l'Assemblée nationale ce mardi 2 décembre. Le nouveau président de l'UMP a tenté une opération séduction devant le groupe UMP, duquel il a obtenu un soutien mesuré. Certains d'entre eux semblaient même hostiles à l'ancien chef de l'État venu prôné l'unité de sa famille politique.
"Nous avons atteint un niveau de haine consternant. Il est urgent de crever l'abcès (...) Les Français n'aiment pas ça", a déclaré Nicolas Sarkozy. Quelques applaudissements et poignées de main appuyées sont venus saluer sa prestation. En point d'orgue, la double salutation adressée à Bruno Le Maire, son adversaire de la primaire.
Le filloniste Jacques Myard, qui n'a pas voté Nicolas Sarkozy, reconnaît que l'enthousiasme de l'ancien président "ne faillit pas" et que "son énergie reste la même". Le président de l'UMP a par ailleurs pris une première décision pour illustrer sa volonté "d'ouverture, d'unité et de rassemblement" : le député Thierry Solère, proche de Bruno Le Maire, sera chargé d'organiser les primaires pour 2017.
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