Candidat à la présidence de l'UMP, Nicolas Sarkozy a fait son retour médiatique sur France 2, dans le 20 heures de Laurent Delahousse. À gauche, parti socialiste et Parti de gauche tirent à boulets rouges sur "l'esprit de revanche" de l'ancien président. Et ils ne sont pas les seuls.
"Nicolas Sarkozy fait déjà aujourd'hui le contraire de ce qu'il avait promis il y a deux jours : fausse modestie qui cache mal l'arrogance, esprit de revanche et d'affrontement, il sature l'espace médiatique en espérant que le bruit fera oublier les affaires. C'est plus fort que lui. Comme Silvio Berlusconi, il n'échappe pas à sa nature profonde".
"France 2 a imposé aux Français un grand exercice de narcissisme cathodique autour de Nicolas Sarkozy, qui a annoncé la couleur en disant qu'il fera 'la même chose', mais cette fois sur un autre ton. Faisant le pari de l'amnésie générale des Français, Sarkozy a affirmé sans vergogne qu'il n'avait 'pas menti', tout en évoquant les grandes mobilisations de 2010 qui lui reprochaient - justement - d'avoir menti pendant sa campagne sur le maintien de la retraite à 60 ans."
"En toute logique, Nicolas Sarkozy a conclu son intervention en promettant davantage de référendums. Le Parti de Gauche rappelle la différence entre le référendum qui donnerait du pouvoir au peuple et le plébiscite, destiné à donner plus de pouvoir au Président. Depuis 2005 et le vote NON des français au Traité Constitutionnel Européen, nous savons le peu de considération qu'a Monsieur Sarkozy pour le peuple".
"Ce soir, les Français auront compris que Nicolas Sarkozy n'a pas changé. Parlant davantage de lui que de la France, il a refusé de tirer les leçons de ses échecs passés. Il prend en otage l'UMP pour assouvir sa soif de revanche sur François Hollande. L'ancien chef de l'État ne sert pas l'urgent besoin d'alternance ressenti dans notre pays".
"Le retour de l'ancien Président de la République dans la vie publique pour conquérir l'UMP s'est soldé par une causerie nombriliste bien éloignée des attentes des Français. Sans aucune proposition alternative, sans aucune vision d'avenir pour la France, Nicolas Sarkozy s'est érigé dimanche soir en donneur de leçons qu'il ne s'est pas appliquées à lui-même lors de sa vie publique."
"Évidemment, amnésique des 600 milliards de dette supplémentaire et des 28 milliards d'euros d'impôts supplémentaires de son quinquennat, Nicolas Sarkozy a préféré la critique stérile au débat constructif".
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