Municipales : "Je n'accepterais jamais que LaREM soit le marchepied du FN", déclare Guerini

La République En Marche se dirige-t-elle vers un fiasco pour les élections municipales ? Stanislas Guerini reconnaît que le premier tour du scrutin n'a pas été bon pour le parti présidentiel. 

À droite toute ? D'abord l'ancien ministre Gérard Collomb qui a pactisé avec des proches de l'ex-numéro un de LR Laurent Wauquiez à Lyon. Ensuite Strasbourg, où le marcheur, issu du PS, Alain Fontanel s'est allié avec le républicain Jean-Philippe Vetter. Idem à Bordeaux, où le LaREM Thomas Cazenave a rejoint le sortant LR Nicolas Florian, ou encore à Clermont-Ferrand, avec les listes LaREM d'Éric Faidy et LR de Jean-Pierre Brenas qui ont fusionné in extremis.  

Romain Grau, candidat En Marche à la mairie de Perpignan, a condamné le ralliement au RN de deux de ses colistiers, après son désistement pour faire barrage à Louis Aliot (RN), arrivé en tête. "Je n'accepterais jamais que nous soyons le marchepied du Front national", a indiqué Stanislas Guerini.

Lors du Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI, le délégué général de LaREM a ajouté : "À chaque ville, où il avait un danger que le FN passe et où nous étions engagés au second tour, nous avons fait le choix courageux de retirer nos listes. Vous ne trouverez pas une ville de France où nous n'avons pas fait ce choix-là".