La ville du jour c’est Bordeaux où un duel droite - écolo se dessine et au milieu un certain Thomas Cazenave, le candidat En Marche ! Il ne lâche rien même si les sondages sont vraiment peu flatteurs.
Thomas Cazenave, un haut-fonctionnaire brillantissime, dit-on, en Macronie
mais qui, après huit mois de campagne, n’a pas décollé comme il l’espérait :
le dernier sondage en date le place en 4e position, nettement
devancé par le successeur d’Alain Jupé à la mairie Nicolas Florian mais aussi
par le candidat d’EELV Pierre Hurmic et même coiffé au poteau par le candidat trotskiste et ancien prétendant à l’Élysée Philippe Poutou.
Résultat : la rumeur enfle sur un éventuel retrait de Thomas Cazenave entre les deux tours, au profit de l’un ou l’autre des candidats, ce qui a le don de l’agacer : "Je ne suis pas du tout débranché", râle Cazenave en privé.
Emmanuel Macron continue de le soutenir, et tant pis si ça froisse Alain Juppé et François Bayrou qui tous deux soutiennent la liste du maire de droite sortant. Le chef de l’État a offert à son protégé une preuve de soutien après l’avoir reçu à l’Elysée, vendredi 6 mars : il l’a autorisé à poster sur Twitter une photo de leur rencontre. Ce n’est pas rien pour un président qui prétend enjamber les élections municipales. Il faut préciser que Thomas Cazenave connait personnellement Emmanuel Macron pour avoir travaillé à son cabinet, à Bercy.
L’autre rumeur c’est que ce Thomas Cazenave serait tenté de peser en
faveur du candidat écolo entre les deux tours. Ce serait historique. Il faut
dire que Thomas Cazenave et ceux qui l’entourent penchent plutôt à gauche. "Moi
je suis un macroniste historique", dit-il en privé. Pour autant, Thomas Cazenave jure qu’il ira jusqu’au bout, et se contente de renvoyer ses adversaires dos
à dos, au nom du "besoin de renouvellement".
Le meeting de Rachida Dati, ce lundi 9 mars à Paris, devrait être maintenu en dépit des nouvelles règles édictées par le ministre de la Santé pour lutter contre l’épidémie de coronavirus.
Pas de rassemblements de plus de 1.000 personnes : ça tombe bien la salle Gavot où elle doit recevoir Nicolas Sarkozy peut en contenir 1.200. Il suffira à ses équipes de limiter un peu le nombre d’invités.
Agnès Buzyn ferme la porte à une alliance avec Rachida Dati : l'ancienne ministre de la Santé ne veut pas se laisser enfermer dans l’image de candidate supplétive de la droite. Elle entend se positionner au milieu du jeu et a donc affirmé qu’il n’y aura aucune alliance avec Mme Dati.
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