Le Parti socialiste est confiant à 50 jours des élections municipales et à 4 mois des européennes. Rassemblés à La Mutualité à Paris samedi 1er février, les socialistes ont affiché leur optimisme, notamment par l'intermédiaire de plusieurs ministres.
Pour eux, le scenario d'une claque est inenvisageable. "Les élections municipales sont un enjeu local. Donc je sais que la gauche va gagner des villes", assure au micro de RTL Michel Sapin, le ministre du Travail. "Nous avons non seulement l'ambition de conserver à gauche mais aussi d'en conquérir", renchérit Harlem Désir, le premier secrétaire du parti.
L'ambition de la gauche serait de gagner dans une trentaine de villes de plus de 10.000 habitants. Mais on refuse d'évoquer explicitement d'éventuelles pertes ou une quelconque "vague bleue". Hors micro, certains parlent tout de même d'une centaine de revers.
L'enjeu pour nous, c'est la mobilisation
Christophe Borgel
Pour le PS, le principal ennemi réside dans l'abstention. "L'enjeu pour nous, c'est la mobilisation", explique Christophe Borgel, en charge des élections. Il faut éviter "que les électeurs nous disent de dégager", ajoute-t-il. Et d'après lui, le Front national sera également un adversaire de taille. Partout où il présentera des candidats, le parti de Marine Le Pen fera des score élevés prévoit le député de Haute-Garonne.
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