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Matignon : pressé de trouver le successeur d'Attal, Macron débute les consultations à l'Élysée

Lucie Castets et le Nouveau Front populaire ouvrent ce vendredi matin les consultations convoquées par Emmanuel Macron pour dénouer la crise politique née des législatives, la gauche maintenant la pression pour Matignon, toujours sans successeur pour Gabriel Attal, Premier ministre démissionnaire depuis le 16 juillet.

Emmanuel Macron, le 12 août 2024

Crédit : ALAIN JOCARD / POOL / AFP

PREMIER MINISTRE - Emmanuel Macron débute les consultations avec les chefs de groupes et de partis

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Arthur Bellier - édité par Damien Renoulet

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Emmanuel Macron commence ses consultations ce vendredi 23 août pour choisir son Premier ministre. Plus de six semaines après les législatives, ce sera bientôt l'heure du choix.

Ce ne sera pas une mince affaire, car il faut identifier la personnalité capable de rassembler une majorité. Un Premier ministre sera nommé "assez rapidement à la suite de ces rencontres", promet l'Élysée. 

Face aux chefs de partis et de groupes, Emmanuel Macron veut se placer "du côté des Français", ose un conseiller. "Cette phase de décantation a été utile", se justifie l'Élysée qui ouvre ce vendredi la phase de coalition. Une coalition qui doit être capable de rassembler une majorité stable. En effet, pas question pour le président de la République de nommer un Premier ministre qui se ferait renverser dès la première motion de censure.

Malgré quelques dissensions cette semaine, les chefs du Nouveau Front Populaire (NFP) traverseront ensemble la cour de l'Élysée avec une seule réclamation en poche : nommer Lucie Castets à Matignon. Elle qui tente de s'imposer depuis un mois. 

Le chef de l'État a joué l'ouverture ces derniers jours, se disant prêt au compromis, texte par texte. Mais jeudi encore, l'Élysée balayait le nom de la haute fonctionnaire de 37 ans (inconnue avant sa désignation surprise par la coalition de gauche le 23 juillet dernier) refusant de reconnaître une quelconque majorité, même relative à la gauche, dans ce qu'elle appelle "un parlement de minorité".

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