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Manifestation pro-palestinienne à Paris : les politiques dénoncent les débordements

RÉACTIONS – Plusieurs responsables politiques ont dénoncé les affrontements entre manifestants pro-palestiniens et forces de l’ordre à Paris ce samedi, certains à droite dénonçant l’incapacité des autorités à empêcher ces violences.

La manifestation a rapidement dégénéré.Les forces de l'ordre, visées par des cailloux et des jets de bouteilles, ont répliqué à coup de gaz lacrymogènes.

Crédit : JACQUES DEMARTHON / AFP

Héloïse Leussier

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Des affrontements ont opposé ce samedi 19 juillet des militants pro-palestiniens aux forces de l'ordre dans plusieurs rues de Paris, lors d'une manifestation en soutien aux populations de Gaza interdite par les autorités. À gauche comme à droite, les responsables politiques ont dénoncé ces violences.

La maire PS de Paris, Anne Hidalgo, a condamné sur Twitter, "avec la plus grande fermeté", les violences qui ont été commises. Selon elle, "rien ne peut justifier ces agissements et la dégradation d’équipements publics".

Elle a salué par ailleurs "l’action des forces de l’ordre qui ont permis de limiter les conséquences de ces graves accidents".

La gestion des violences décriée

Pourtant, à droite, plusieurs responsables politiques ont au contraire critiqué la manière dont les autorités ont géré la situation. Le député UDI Jean-Christophe Lagarde a ainsi parlé d’"État ridiculisé".

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De même, l'ex-candidat FN à la mairie de Paris, Wallerand de Saint-Just, a jugé que le gouvernement enregistrait "un échec patent". "Il n'est même pas capable d'empêcher les manifestants de mettre le quartier à feu et à sang", a-t-il estimé dans un communiqué.

La droite interpelle le gouvernement

D’autres personnalités politiques ont pour leur part pointé le manque d'actions du gouvernement. "Qu’attend le Ministère de l’Intérieur pour agir ?", s’interrogeait ainsi le député UMP Éric Ciotti, en fin d’après-midi.

Rachida Dati a pour sa part taclé Manuel Valls, qui était ce samedi sur la 14e étape du Tour de France.

L’interdiction mise en cause

Toujours à droite, le conseiller de Paris Pierre Yves Bournazel a dénoncé "le manque d’anticipation" des autorités, mais il s’est aussi interrogé sur l’interdiction de la manifestation. "Pourquoi ne pas l’avoir autorisée ? Et ainsi pouvoir l’encadrer", a-t-il écrit.

À l’extrême gauche, le NPA, qui avait appelé à manifester malgré l’absence d’autorisation, a également mis en cause cette interdiction. 

"Des échauffourées ont eu lieu entre des manifestants et les forces de l'ordre. Comment aurait-il pu en être autrement au vu du dispositif policier et de la volonté du gouvernement de museler toute opposition à son soutien à la guerre menée par l'État d'Israël", a écrit le parti dans un communiqué.

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