Le prochain quinquennat sera-t-il semé d’embûches ? Tout juste élu huitième président de la République, mais pas encore officiellement au pouvoir, l'homme d'État de 39 ans voit d'ores et déjà des boucliers se lever chez ses adversaires politiques qui comptent bien lui infliger un camouflet aux élections législatives. "Le plus dur était sans doute de déjouer toutes les règles du jeu politique des quarante dernières années, en lançant un mouvement à partir de rien et en proposant une offre politique qui dépasse les clivages gauche-droite", tempère Benjamin Griveaux, porte-parole de La République en Marche, au micro de RTL.
Néanmoins, au-delà des mouvements politiques, des manifestants n'ont pas tardé à exprimer leur colère dans les rues de plusieurs villes de France. Plusieurs de ces rassemblements ne se sont pas déroulés sans heurts, ce qui pourrait laisser supposer d'importantes contestations au moment des premières réformes. "Nous avons encore quelques semaines pour expliquer ce qui n'aurait pas été compris ou l'objet de caricatures nombreuses durant cette campagne : la réforme du marché du Travail que l'on compte conduire et celle de l'assurance chômage. (...) Et puis nous aurons un mandat du peuple, à la fois dans le cadre de l'élection présidentielle - il a été acté - et dans le cadre des élections législatives. Nous avons bien l'intention de respecter le mandat que les électeurs nous auront confié", poursuit le proche soutien d'Emmanuel Macron.
Jean-François Copé, député-maire Les Républicains de Meaux, cherche néanmoins à nuancer la confiance du camp présidentiel : "Ma réponse, c'est le pragmatisme. En réalité, il y a des domaines dans lesquels on pourra inévitablement trouver des points d'accords avec Emmanuel Macron. Quand il dit vouloir gouverner par ordonnances, c'était le coeur de ma campagne pendant la primaire. À l'inverse, il y a des domaines dans lesquels j'ai des interrogations. Je pense en particulier que ce pays a besoin d'un virage sécuritaire (...) et qu'il faut baisser massivement l'impôt sur le revenu des classes moyennes alors que j'entends parler de hausse de CSG".
Au Front national, qui aborde une transformation profonde évoquée par Marine Le Pen, le secrétaire général Nicolas Bay compte bien s'appuyer sur les 10,6 millions de voix à la présidentielle pour être la première force d'opposition. "Notre objectif est d'entrer massivement à l'Assemblée nationale. On a aujourd'hui 45 circonscriptions où nous avons franchi la barre des 50%. Il y a également des dizaines de circonscriptions où nous sommes entre 40 et 50% des voix", prévient-il.
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