Une indignation générale. La classe politique multiplie les messages de soutien au président de la République qui a été giflé par un individu lors d'un déplacement dans la Drôme. Saisissant l'avant-bras du président, l'homme semble lui porter ensuite un coup sur la joue. L'entourage du président de la République évoque une "tentative de gifle". Deux personnes ont été interpellées.
Un conseiller de l'exécutif confie à nos confrères de Libération qu'Emmanuel Macron "voulait être au contact des Français, à portée de baffes". "On peut dire qu'il va au bout de sa démarche. De toute façon, le risque zéro n’existe pas. On ne pourra jamais éviter qu'un dingue s'en prenne au président", explique-t-il
Présent à l'Assemblée pour les questions au gouvernement, Jean Castex a déclaré que "la politique ça ne peut en aucun cas être la violence, l'agression verbale, et encore moins l'agression physique". "J'en appelle à un sursaut républicain, nous sommes tous concernés, il en va des fondements de notre démocratie", a ajouté le premier ministre.
Le président du Sénat Gérard Larcher a aussi exprimé "tout son soutien" avec le président de la République, "victime d’une agression intolérable et inacceptable". L'ancien président de la République François Hollande estime que "face à ce geste inqualifiable, toute la Nation doit être solidaire du chef de l’Etat".
L'opposition a aussi dénoncé cet acte. A commencer par Jean-Luc Mélenchon. Le candidat LFI à l'élection présidentielle s'est dit "solidaire" du président de la République. L'ancien premier ministre Manuel Valls juge que cette gifle adressée à Emmanuel Macron est "le symbole de la violence de notre société". Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure appelle à une "République unie pour combattre toutes les violences". "Solidarité sans nuance avec le Président", a-t-il tweeté.
Marine Le Pen a elle aussi rapidement réagi. "Si le débat démocratique peut être âpre, il ne saurait en aucun cas tolérer la violence physique", a écrit sur Twitter la candidate RN à la présidentielle. Elle a indiqué "condamner fermement l'agression physique intolérable" qui a visé Emmanuel Macron.
Autre politique déclaré pour 2022, Xavier Bertrand. Le président des Hauts-de-France "condamne avec la plus grande fermeté le geste inacceptable dont a été victime" le chef de l'Etat. "Aucun désaccord politique ne justifiera jamais la violence, a-t-il écrit. Même son de cloche chez Valérie Pécresse. "Aucun désaccord politique ne justifie une telle violence. Trop d’élus et de figures d’autorité en sont victimes aujourd’hui", dénonce-t-elle.
Chez les écologistes, le sentiment est le même. "S’en prendre physiquement au président de la République, c’est s’attaquer à la France", a réagi Yannick Jadot. "La brutalisation du débat politique menace la démocratie. Il est temps de retrouver un dialogue apaisé entre les Français et de reconstruire le lien. Tout mon soutien à Emmanuel Macron", a ajouté le député européen EELV.
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