C'est un accueil en demi-teinte qui a été réservé à Valérie Pécresse ce samedi 30 juin à Menton (Alpes-Maritimes), où se réunissait un Conseil national des Républicains consacré à l'Europe.
La présidente du mouvement Libres! est en effet arrivée sous un mélange d'applaudissements et de huées au palais de l'Europe, devant les 600 participants. Cet accueil mitigé peut s'expliquer par les positions prises par Valérie Pécresse depuis l'arrivée de Laurent Wauquiez à la tête du parti.
Contre la droitisation du parti, elle avait déclaré : "Je me suis inquiétée il y a six mois du rétrécissement de notre famille politique, c'est un danger, une menace pour la droite française, et ce danger, cette menace, existe depuis six mois".
Lors du précédent Conseil national des Républicains, elle avait déjà reçu quelques sifflets en évoquant l'existence "de deux droites". Mais ce samedi 30 juin, Valérie Pécresse a gagné les faveurs de la salle en lançant que LR ne devait "pas laisser le message européen à Emmanuel Macron".
La présidente de la région Ile-de-France, qui s'est éclipsée à la mi-journée s'est montrée "satisfaite de voir que l'euro-scepticisme recule et que le message pro-européen avance" au sein de son parti.
"Je vois aussi qu'on a renoncé à démanteler l'Europe, à la rétrécir à 6, à 12. On est vraiment dans un projet pour sauver l'Europe à 27. C'est une bonne chose", a-t-elle poursuivi, dans une allusion au projet d'Europe prôné par Laurent Wauquiez, qu'elle avait largement critiqué.
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