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"Les macronistes sont irresponsables", affirme le député PS Arthur Delaporte sur RTL après le rejet de la Taxe Zucman
Après le rejet de la taxe Zucman par l'Assemblée nationale, même dans la version allégée par le PS, le député Arthur Delaporte a fait savoir qu'"il n'y a aucune trace de compromis" de la part du gouvernement.
Le député socialiste Arthur Delaporte, à l'Assemblée nationale.
Crédit : Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP
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L'Assemblée nationale a largement rejeté, vendredi 31 octobre, la taxe Zucman sur les hauts patrimoines proposée par la gauche (PS, LFI, communistes et écologistes) et sa version "de compromis" du Parti socialiste seul.
Au micro de RTL, le député socialiste Arthur Delaporte s'est dit "très en colère contre les macronistes qui refusent la justice fiscale, qui est la condition de la justice sociale, qui est la condition de la stabilité dans notre pays."
L'élu du Calvados a également estimé qu'il n'y avait "aucune trace de compromis" de la part du gouvernement et de Sébastien Lecornu : "Il est ici parce qu'il a accepté de s'engager dans une autre manière de faire. Cette autre manière de faire, c'est d'abord évidemment un premier geste qui était la suspension de la réforme des retraites. Mais ce premier geste, c'était une forme de gage de confiance pour la suite".
Et d'ajouter : "Sébastien Lecornu doit en tenir compte parce qu'il n'est là que parce que nous ne l'avons pas censuré, parce que nous acceptions de nous engager dans un chemin du compromis."
La condition de la non-censure, c'était de pouvoir épargner les classes populaires
Arthur Delaporte, député PS
Pour Arthur Delaporte, "les macronistes sont "irresponsables" : "Le sujet, c'est celui de l'acceptation de l'effort collectif, mais certains ne sont pas mis à contribution parce qu'ils sont protégés par le Rassemblement National, par Laurent Wauquiez et par les macronistes, je parle de ces ultra-riches qui ont été exonérés de la taxe holding."
Après le rejet de la taxe Zucman, "si on n'a pas des marges de manœuvre budgétaires supplémentaires, on aura un budget qui est insoutenable, intenable et on ne pourra pas épargner les classes populaires. Nous avons toujours dit que la condition de la non-censure, c'était de pouvoir épargner les classes populaires", a conclu le député socialiste.
