Le Front républicain en marche pour barrer la route au RN. Au lendemain de la date limite de dépôt des candidatures au second tour des législatives, 215 candidats qualifiés se sont désistés : 127 à gauche, 81 dans le camp macroniste dans des circonscriptions dites "à risque" où le Rassemblement national pouvait l'emporter.
Avec ces alliances, la question d'une coalition se pose. Le Premier ministre Gabriel Attal appelle d'ailleurs à une assemblée plurielle. Cette petite musique commence à se faire entendre. Un gouvernement RN n'est peut-être pas inéluctable, mais, dans ce cas, que faire sans majorité, dans une France devenue ingouvernable ? Les macronistes s'interrogent. Coalition élargie ? Gouvernement d'union républicaine, avec des personnalités du Front populaire ? Marine Tondelier a répondu mardi soir sur TF1 : "Il va falloir que certains, au centre, à droite, nous disent comment ils souhaitent travailler dans notre sens".
Chez les écologistes, on cogite. Les Français ont voulu une rupture, une coalition ne pourrait se faire que sur la base des marqueurs du Nouveau Front populaire : un socle commun de réformes sociales, institutionnelles, avec des compromis pour agréger des centristes. Sauf que les Insoumis, eux, ne sont prêts à aucune concession : s'ils gouvernent, c'est pour appliquer le programme, rien que le programme. Quoi qu'il en soit, un constat en revanche les rassemble, c'est que le macronisme a pris fin le 30 juin, au soir du premier tour.
Gouvernement - Le dernier Conseil des ministres du gouvernement de Gabriel Attal a lieu ce mercredi 3 juillet autour d'Emmanuel Macron, dernière photo de famille du gouvernement Attal. Marine Le Pen dénonce un coup d'État administratif à venir avec une vague de nominations à de hauts postes. L'Élysée appelle au sang-froid et explique que les patrons de police et de gendarmerie doivent de toute façon être remplacés, car ils partent à la retraite.
Police - Trois nouveaux tueurs et violeurs sont visés par un parcours criminel du pole cold cases de Nanterre. Cet outil consiste à retracer le parcours de vie de criminels déjà lourdement condamnés pour tenter d'identifier de nouvelles victimes potentielles. Il s'agit de Jean-Marc Reiser, Arnaud Hopfner et David Sagno.
Législatives - Aya Nakamura, chanteuse francophone la plus écoutée du monde, appelle à voter contre le seul extrême à condamner pour elle. "Je suis bien placée pour comprendre et savoir la place du racisme dans notre pays", écrit la franco-malienne sur ses réseaux sociaux, victime mi-mars d'attaques de l'extrême droite quand son nom était suggéré pour la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques.
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