Faut-il organiser le second tour des municipales fin juin ? Emmanuel Macron a écouté les maires de grandes villes ce mardi 19 mai, dont beaucoup militent pour un retour rapide aux urnes. Le conseil scientifique a donné un feu orange le même jour : pas d’opposition à la tenue du scrutin, mais il faudra une évaluation des risques quinze jours avant. Mais à quoi ressemblerait ce vote fin juin ?
Tout d’abord, la campagne du second tour serait réduite à la portion congrue, avec des rassemblements limités au strict minimum, c'est à dire pas de meetings, pas de porte-à-porte ou de tractage sur les marchés.
Ensuite, le jour du vote, les gestes barrière, déjà mis en oeuvre le 15 mars pour le premier tour, seraient renforcés avec une file dédiée aux personnes à risque, à qui l'on recommande de ne pas tenir de bureaux de vote.
Des Plexiglas seraient aussi installés devant les assesseurs, les portes et les fenêtres devront être largement ouvertes pour aérer les pièces, mais surtout, préconise le comité scientifique, des masques devront être portés par toutes les personnes présentes, celles qui tiennent les bureaux de vote, comme les électeurs.
Autre élément : les votants n’auraient pas besoin de leur carte d’électeur. Ainsi, seule la carte d’identité serait demandée, ce qui, selon le comité scientifique, serait suffisant pour vérifier leur identité malgré le port du masque. Quant aux opérations de dépouillement, elles devraient se faire en petit comité et toujours avec les précautions d’usage.
Brésil - Il est devenu le troisième pays au monde en nombre de cas en dépassant mardi 19 mai le cap des 1.000 morts quotidiens du Covid-19. Le président Jair Bolsonaro ne cesse pourtant d'appeler à une reprise du travail au nom de la préservation de la première économie d'Amérique latine, désormais promise à une grave récession.
Renault - Le constructeur automobile français Renault envisagerait de fermer quatre sites en France, dont Flins qui assemble la citadine électrique Zoe et la Nissan Micra, dans le cadre d'un vaste plan d'économie qui doit être annoncé la semaine prochaine, selon le Canard Enchainé.
Week-end - Pour son premier briefing en bientôt deux semaines, le directeur général de la Santé Jérôme Salomon a multiplié les appels à la vigilance à l'approche du week-end de l'Ascension. "La situation est évolutive, nous avons un recul lié au délai d'incubation" et donc "il faut rester extrêmement prudent", a-t-il déclaré.
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