Les infos de 5h - Aide à l'Ukraine : à l'Assemblée, des débats symboliques mais houleux

Le vote n'était que symbolique, mais très scruté. Les députés ont approuvé, dans la soirée du mardi 12 mars, l'accord bilatéral de sécurité signé entre la France et l'Ukraine. Pendant plus de 2 h 30, les députés ont débattu sur le soutien que devait apporter Paris à Kiev. 

Les Républicains, socialistes et écologistes ont soutenu l'accord, au contraire des Insoumis et des Communistes, qui ont voté contre. Le Rassemblement national, lui, s'est abstenu.  

Une prise de position critiquée par Gabriel Attal. "Être pro-Poutine, ce n'est pas être anti-Macron. Être pro-Poutine, c'est être pro-Poutine, comme vous l'avez été ces dernières années dans toutes les prises de positions qui étaient les vôtres", a estimé le Premier ministre, visant Marine Le Pen. "Si nous voulions qu'il puisse y avoir une négociation, une solution, une sortie négociée par la diplomatie, il faut que les Ukrainiens soient en positon de négocier. Et pour cela qu'ils soient soutenus par leurs alliés. Vous proposez exactement l'inverse", a-t-il tancé.

Et Marine Le Pen de répondre. "Vous avez, sans même vous en cacher, détourner, exploiter, instrumentaliser une crise internationale majeure pour la mettre au service d'un agenda électoraliste de court terme", estime-t-elle, regrettant la "basse politique-politicienne". "Soit on est pro-Macron, soit on est accusé d'être pro-Poutine. Cette attitude est abjecte", a lancé la présidente du RN à l'Assemblée.

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