Les infos de 12h30 - Nouvelle-Calédonie : ce que contient l'accord "historique" signé sur l'avenir de l'archipel

Un accord "historique". L'État et les forces politiques de Nouvelle-Calédonie, réunis depuis dix jours près de Paris pour tenter de tracer un avenir institutionnel à la Nouvelle-Calédonie, se sont accordés sur de nouvelles conditions. "Un État de Nouvelle-Calédonie dans la République : c’est le pari de la confiance", a réagi Emmanuel Macron dans un message posté sur X (ex-Twitter). 

L'"État de la Nouvelle-Calédonie" sera d'abord inscrit dans la Constitution française, avec pour corollaire la nationalité calédonienne. Les citoyens de Nouvelle-Calédonie bénéficieront de la double nationalité : calédonienne et française. "Merci au ministre d'État, ministre des Outre-mer Manuel Valls et aux négociateurs que je recevrai à l’Élysée à 18h", a également indiqué le président de la République. 

Qui dit État dit compétences régaliennes. L'État calédonien pourra les exercer en matière de diplomatie, de sécurité, de justice ou de monnaie. Pour le moment, aucun changement n'est prévu mais, à terme, l'accord ne l'exclut pas.

La Nouvelle-Calédonie va également profiter d'un plan de relance pour l'industrie du nickel, la principale ressource du territoire. La transformation va être relancée dans la province Nord, majoritairement kanak, où l'usine a fermé l'an passé.

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Les députés et les sénateurs se réuniront en Congrès à Versailles à la fin de l'année pour faire entrer l'accord dans la Constitution en février 2026. Il sera ensuite soumis par référendum aux Calédoniens et des élections provinciales se tiendront à partir de mai 2026.

Cet accord est accueilli comme une bonne nouvelle après les violences de l'an dernier qui ont fait faire un bond en arrière au territoire, avec 14 morts et une économie sinistrée.

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