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Nouvelle-Calédonie : Emmanuel Macron tente de relancer le dialogue sur le statut de l'archipel

Face à l'impasse des négociations sur l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, Emmanuel Macron prend l'initiative de réunir à Paris les acteurs clés du dossier.

De la fumée causée par les incendies allumés par les émeutiers à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, le 16 mai 2024
Crédit : Delphine Mayeur / AFP
Eléonore Aparicio & AFP
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Après l’échec des récentes négociations sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, Emmanuel Macron conviera à Paris, à partir de la mi-juin, les différentes parties impliquées, indépendantistes et loyalistes, pour tenter de relancer le dialogue, sur le nouveau statut de la Nouvelle-Calédonie, frappée à partir de la mi-mai 2024 par des émeutes qui ont fait 14 morts et des milliards d'euros de dégâts, sur fond de crise économique et sociale aiguë.

"Le président de la République invitera, avec le gouvernement, les parties prenantes de la Nouvelle-Calédonie à venir travailler à Paris à partir de la mi-juin, afin de clarifier les sujets économiques, politiques et institutionnels en vue de parvenir à un accord partagé sur l'avenir de l'archipel", a annoncé l'Élysée mardi soir.

Les discussions précédentes, menées début mai à Bourail par le ministre des Outre-mer Manuel Valls, n’ont pas abouti. Ces négociations, les premières à regrouper l’ensemble des acteurs depuis 2019, se sont soldées par un blocage. Le projet proposé par Valls, impliquant une double nationalité et un transfert partiel de compétences, a été perçu par une partie des non-indépendantistes comme une forme déguisée d’indépendance, contraire aux résultats des trois référendums précédents.

Un contexte tendu

Ce climat de désaccord survient dans un contexte tendu, marqué par de violentes émeutes en mai 2024, liées à un projet d’élargissement du corps électoral, contesté par les indépendantistes kanaks. La situation reste figée depuis le référendum de 2021, boycotté par ces derniers.

Sonia Backès, figure du camp loyaliste, soutient l’initiative présidentielle, tout en critiquant la gestion de Manuel Valls. "Il a fait une erreur de fond : remettre en cause l'intégrité du territoire national sans l'accord du président et une erreur de forme en proposant l'indépendance alors que les Calédoniens l'ont rejetée par trois fois", estime-t-elle auprès de l'AFP. 

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