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Emmanuel Macron, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon
Crédit : AFP
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Rien n'est acquis. A deux jours du premier tour des élections législatives, rare sont ceux qui s'avancent à faire des pronostics dans les équipes des candidats et les QG des partis politiques.
Les derniers sondages - qui illustrent un instant bien précis de la campagne et ne sont en aucun cas prémonitoires de l'issue du scrutin - donnent du fil à retorde à la majorité présidentielle. La République en Marche et ses soutiens craignent de plus en plus une féroce opposition pour la législature à venir.
Selon un sondage Ipsos/Cevipof pour Le Monde publié le 8 juin, les soutiens d'Emmanuel Macron arriveraient en tête en nombre de sièges. Mais le fait d'obtenir une majorité absolue n'a rien d'acquis. Cette projection fait état de 275 à 315 sièges pour la majorité présidentielle Ensemble !. La majorité absolue est de 289 députés à l'Assemblée nationale. Plus perturbant encore pour la majorité présidentielle, les macronistes obtiendraient quinze sièges de moins que dans l'enquête réalisée trois semaines plus tôt.
L'alliance de gauche Nupes scellée autour de Jean-Luc Mélenchon (LFI, PS, EELV, PCF) est créditée de 160 à 200 sièges, devant LR (30 à 55 sièges) et le RN (20 à 55 sièges). Le sondeur Brice Teinturier souligne le "faible intérêt" des Français pour cette élection, avec une abstention attendue entre 52% et 56% qui pourrait dépasser le record de 2017 (51,3%).
"La béance qui oppose les plus jeunes aux plus âgés se confirme : 35% des moins de 35 ans et 36% des 35-59 ans se déclarent vraiment intéressés (par les législatives). La bascule ne se fait qu'à partir de 60 ans, avec 55% d'intérêt. Même dans cette classe d'âge, ce chiffre n'a rien d'exceptionnel", insiste-t-il.
Brice Teinturier estime aussi que cette élection est "nationalisée", avec une "prime aux sortants en réalité faible" ou qui "quand elle joue, ne change pas fondamentalement les choses", selon cette enquête.
"Enfin et contrairement à une idée reçue, la couleur politique du candidat de la Nupes, qu'il soit LFI, PC, PS ou EELV, ne change quasiment rien aux intentions de vote, la présence d'un LFI plutôt qu'un PS n'accentuant pas significativement le rejet d'une partie de l'électorat", affirme-t-il. "Tout se passe donc comme si cette élection était intégralement nationalisée, avec une attention très faible des Français pour la dimension locale de leurs candidats et leurs propositions", conclut le directeur général délégué d'Ipsos.
Les intentions de vote ne constituent pas une prévision du résultat du scrutin. Elles donnent une indication des rapports de force et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage.
Celui-ci a été réalisé du 3 au 6 juin auprès d'un échantillon de 10.826 personnes représentatif de la population française, inscrites sur les listes électorales, âgée de 18 ans et plus. La marge d'erreur se situe entre 0,3 et 0,9%.
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