Outre les résultats, la participation aux législatives est scrutée. Car elle baisse inexorablement et devrait être inférieure à 50% pour ce premier tour, dimanche 12 juin. "On a une baisse de la participation en France, quel que soit le type de scrutin. Au cours des dernières législatives, nous avions eu moins d'un électeur sur 2 qui s'était déplacé au premier tour et moins de 43% des électeurs avaient voté au second", analyse Jean-Daniel Levy, directeur délégué de l'institut Harris Interactive. "C'est un mouvement tendanciel depuis 1993 où près de 70% des Français s'étaient déplacés pour aller voter. Depuis une trentaine d'années, on a une forme d'aversion."
Il y a deux catégories de populations qui sont particulièrement abstentionnistes : les jeunes et les catégories populaires, des personnes qui, d'une manière ou d'une autre, ne voient souvent pas l'intérêt de ce comportement électoral après la présidentielle ou qui ne trouvent pas que ces élections changent leur vie.
Un désintérêt qui peut s'expliquer par le retour des beaux jours ou la proximité de ce scrutin avec la présidentielle. Vincent Derosier, du service politique de RTL, s'inquiète, lui, du nombre de personnes qui ne sont pas au courant de cette élection. "La campagne a démarré très tard", ajoute-t-il. Autre explication à cette abstention : le fait qu'Emmanuel Macron soit un président sortant suscite moins d'intérêt.
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