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Emmanuel Macron, lors d'un meeting de son mouvement "En Marche !"
Crédit : PATRICK KOVARIK / AFP
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"À ce jour, il n'est pas dans les critères d'acceptation de sa demande d'investiture". C'est Jean-Paul Delevoye qui parle, le président de la commission d'investitures de La République En Marche (REM). "Il", c'est Manuel Valls, l'ex-premier ministre qui a beaucoup fait parler de lui depuis l'annonce au micro de RTL, mardi 9 mai, de sa volonté d'être candidat aux élections législatives de juin sous l'étiquette La République En Marche, dans la perspective d'intégrer la majorité rangée derrière Emmanuel Macron.
Cette annonce a fait beaucoup de bruit, autant du côté du parti socialiste qui crie à la trahison - Manuel Valls va passer devant la commission des conflits du parti - que du côté de l'équipe du président élu. Ils martèlent depuis l'annonce que si Manuel Valls souhaite faire campagne sous les couleurs de La République en Marche, il appartient à la commission d'investitures du mouvement de trancher la question.
Seulement, comme l'a indiqué Jean-Paul Delevoye, le député de l'Essonne ne remplit pas toutes les conditions pour être investi, n'étant pas lui-même adhérent de La Republique En Marche. Un critère essentiel, mais pas le seul afin d'intégrer la liste des candidats investis dans l'optique des législatives (11 et 18 juin).
Pour être candidat de REM, pas de secret, toutes les conditions à remplir pour voir sa candidature considérée sont indiquées sur le site internet du mouvement dédié aux élections législatives.
Casier judiciaire vierge, pas de condamnation à une peine d'inéligibilité, s'engager à défendre le projet de Macron ou encore être adhérent d'"En Macrhe !" sont parmi les principaux critères retenus par le mouvement. C'est d'ailleurs le critère d'avoir adhéré au mouvement qui pêche pour Manuel Valls, comme l'a précisé Jean-Paul Delevoye sur Europe 1. "Être adhérent", a-t-il rétorqué lorsqu'il lui a été demandé quelle condition manquait à Valls.
Si la double étiquette n'est plus acceptée - le candidat Macron avait pourtant assuré le 10 janvier "la possibilité de la double adhésion" - pour être candidat REM, sauf pour le MoDem, rien n'empêche un prétendant de candidater "quelque soit son engagement politique passé, dans le champ républicain", précise le mouvement.
Tous ces critères relèvent de la sphère du parcours personnel si l'on peut dire, alors que d'autres conditions peuvent entraîner le refus d'une candidature pour respecter les exigences posées par REM. Le mouvement s'est en effet fixé comme objectif d'atteindre une parité parfaite "y compris dans les circonscriptions réputées favorables", précise le mouvement, c'est-à-dire celles où la victoire est envisagée.
Enfin, le besoin de renouvellement martelé tout au long de la campagne du candidat Macron impose que la "majorité des candidats seront issus de la société civile ou élus de terrain". Un impératif qui risque de laisser une bonne partie de la classe politique désireuse de rejoindre le mouvement de Macron sur le carreau...
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